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Coignet, Jules [Hrsg.]; Achard, Amédée [Hrsg.]
Bade et ses environs — Paris, 1858

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https://doi.org/10.11588/diglit.11216#0041
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BADE

ET SES ENVIRONS

>-4>-©-<

LA

CASCADE DE GEROLSAU.

n y peut aller en voiture, on y peut aller à pied, on y peut aller à cheval. La route
est superbe, attrayante et fraîche.

Au commencement elle suit l'avenue de Lichtenthal, Tune des plus belles qui soient
au monde. Un jardin l'entoure et de grands arbres centenaires l'ombragent. Elle contourne
à droite le pied de collines charmantes où sourient au soleil des villas cocpiettes; à gauche
un ruisseau la côtoie.

Vous avez dépassé le Jardin de l'Ours, célèbre par ses soupes vertes, et vous atteignez le
pont de Lichtenthal, derrière lequel vous pouvez voir en passant une église qui est tout à la fois une
église, un couvent et une maison d'éducation.

La cour est vaste ; une fontaine d'un joli style y verse une eau abondante ; çà et là des intruinents
aratoires, des bœufs, quelques poules picorant sur des meules, une herse, un mouton, rappellent la
vie agricole dans cet asile de la religion.

Cependant la route traverse le village d'Unter-Beuern, tout animé d'une vie rustique : des enfants
blonds rient sur le pas des portes, un charron ajuste une roue à quelque charrette boiteuse, un
forgeron ferre un bœuf docile, des chariots passent chargés de foin fraîchement coupé.
Les maisons sont propres et gaies.

Au bout du village, vous franchissez un ruisseau babillard, le Grobach, sur un pont de bois, et
vous vous enfoncez dans la campagne, entre le Gœcilienberg chargé d'épaisses forets et la maison de
campagne de Seelach.

La route court entre deux montagnes, un peu éloignée de l'une, tout à fait rapprochée de I autre,
qu'elle déchire en passant pour se faire place; un parapet de pierres sèches la sépare çà et là d'un
ruisseau qui bondit sur les rochers, écume et fuit.
 
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