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PREMIERE ADRESSE.
Parallèle, de l'état de la France avant la rcvo*
ludon, & de fon état actuel.
François!
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jES vrais amis du peuple vous disoient *
il y a six années, la France profpere Jbus fort
gouvernement ; elle fera malheunufe fi on entre*
prend de le changer : mais une prévention
aveugle fascinoit alors vos esprits , 8c vous
rejetâtes avec dédain une vérité qui devoit
être accueillie avec transport.
Le tems des illusions n'est plus; l’infor-
tune a déchiré le voile qui couvroit vos
yeux. Semblables à ces malades qui ne con-
noisTent le prix de la santé* qu’après l’avoir
perdue, le sentimeilt de vos malheurs pré-
sents vous éclaire sur votre bonheur pasfé *
& vous m’écouterez avez une persuahoti
mêlée de regrets , h je vous dis : la France
projpéroit Jous Jon ancien gouvernement, elle es
tnalheureufe depuis qui on Va changé.
Considérez, en esset 3 çonsidérez ce quq.
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