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Adresses Aux François — [S.l.], 1795 [VD18 12022373]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27752#0037
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s 27 )
des emplois publics ouverts au mérite & à
Ja vertu , qu’elle offre à tous les citoyens la
perspeélive deg honneurs que d’autres ont
obtenus, soit pour leur personne, ou pour
leurs descendants : telle est la seule égalité
que l’on puisse admettre dans un Etat bien
constitué. Elle existoit en France avant la
révolution. (1)
François, dissipez enfin des illufions qui
nous ont perdus. Nous ne fûmes jamais plus
sujets que depuis qu’on nous qualifie de sou-
verains, nous ne sommes esclaves que de-
puis qu’on nous parle de liberté, & l’éga-

(1) Le Tiers-Etat a fourni aux premières dignités
delà magistrature les Duprat & les Montholon ; aux
premières dignités de l’armée , les Fabert, les Catinats*
les Chevers; aux premières dignités du sacerdoce les
Bossuet, les Flechier , les Massdlon, &c. aux pre-
mières places du ministère les Sugers & tant d’au-
tres. Une seule loi blessoit Légalité politique : celle
qui exigeoit des preuves de noblesse pour entrer au
service. Mais cette loi récente & généralement blâ-
mée, eut été révoquée sans obstacle. Je ne parle
pas des privilèges en matière d’impôts, puisque les
privilégiés en avoient fait le sacrifice.
 
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