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Adresses Aux François — [S.l.], 1795 [VD18 12022373]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27752#0129
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( M9 )
avQftjç-nous i’efsronterie de parler des desauts
de l’ancien régime ?
Il y avoit des abus : mais n’ctoit - ce pas
pour les proscrire, que le plus vertueux des
Rois s’étoit entouré des représentants de la
nation. D’une nation qu’il croyoit trop
fidèle pour l’abandonner, trop généreuse pour
le trahir? Ah ! nous ne parlerions plus d’abus',
& nos cris de douleur seroient des chants
d’allégresfe , si le peuple, au lieu de se livrer
aux conducteurs perfides qui ne s’étudioient
qu’à le perdre, eût donné sa confiance au
roi juste & bon qui vouloit le sauver.
Non , ses vues bienfaisantes ne seront pas
trompées; non , François, elles ne le seront
pas. Le prince à qui les loix confient les
rênes du gouvernement, ce prince qui dans
le cours de six années a acquis l’expérience
des hècles , & qui reçoit les préceptes de la
saeesse à l’école de l’adversité, fidèle aux der-
nières volontés d’un frère chéri , exécutera
les plans que Louis XVI avoit conçu pour
le bonheur du peuple : heureux encore de
pouvoir faire le bien , sans trouver autant
d’obstacles qu’il s’en rencontrait il y a six
ans. Alors il existoit de vieilles habitudes que
la révolution a rompu , des préjuges d’adU
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