DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.16857#0034
24
INTRODUCTION
Remarque I. Si l'on connaît l'altitude d'un sommet S et la pente
— du ravon visuel qui y aboutit, on peul avoir la distance hori-
IOO
mo X SU
zonlalc 011. En ellet 011= -:--= i :>..'> mètres.
5
Remarque II. Si la distance de la station au point S était plus
considérable, il y aurait lieu de tenir compte de la réfraction qui
relève les points visés, et de la sphéricité de la terre. Mais en
raison de la nature même des instruments employés, qui n'ont pas
une très grande précision, nous pourrons négliger ces deux cor-
rections.
Mesure des distances. Dans les cas précédents, la distance de la
station aux points visés se mesure sur la carte, mais on peut aussi
la mesurer directement. Dans ce cas, on se sert du pas. Il est néces-
saire que le pas soit bien étalonné. On doit faire cet étalonnage sur
une route kilométrée. La montre peut aussi servir à mesurer les
dislances, si on sait une fois pour toutes combien on fait de mètres
à l'heure. C'est encore un étalonnage à faire.
Pour terminer cet exposé, supposons qu'on ait à lever un itiné-
raire figuré par les lignes AB, CD, EF (fig. y). En A, on oriente, à
l'aide de la boussole, le petit carton sur lequel on doit dessiner. On
vise le point B et on trace la direction AB. On mesure au pas la
dislance AB; on convertit celte mesure en mètres et on la réduit
à l'échelle du dessin. En
B, on s'oi'iente de nou-
veau, et on trace BC; on
mesure cetle distance, on
la reporte sur le dessin,
et ainsi de suite. Pendant
la marche, on s'arrête
pour dessiner à gauche
et à droite les objets, les
lieux habités, ponts, etc.,
etc., qui doivent figurer
sur le dessin, et on ratta-
che les points extérieurs
tels que M par des visées
Iracées de A et de B. On peut les rattacher aussi en portant sur AM
le nombre de mètres mesuré au pas. Le terrain entre ces points
extérieurs cl le chemin parcouru sur la route est dessiné à vue.
— La plus grande difficulté dans ce genre de dessin est d'arriver
INTRODUCTION
Remarque I. Si l'on connaît l'altitude d'un sommet S et la pente
— du ravon visuel qui y aboutit, on peul avoir la distance hori-
IOO
mo X SU
zonlalc 011. En ellet 011= -:--= i :>..'> mètres.
5
Remarque II. Si la distance de la station au point S était plus
considérable, il y aurait lieu de tenir compte de la réfraction qui
relève les points visés, et de la sphéricité de la terre. Mais en
raison de la nature même des instruments employés, qui n'ont pas
une très grande précision, nous pourrons négliger ces deux cor-
rections.
Mesure des distances. Dans les cas précédents, la distance de la
station aux points visés se mesure sur la carte, mais on peut aussi
la mesurer directement. Dans ce cas, on se sert du pas. Il est néces-
saire que le pas soit bien étalonné. On doit faire cet étalonnage sur
une route kilométrée. La montre peut aussi servir à mesurer les
dislances, si on sait une fois pour toutes combien on fait de mètres
à l'heure. C'est encore un étalonnage à faire.
Pour terminer cet exposé, supposons qu'on ait à lever un itiné-
raire figuré par les lignes AB, CD, EF (fig. y). En A, on oriente, à
l'aide de la boussole, le petit carton sur lequel on doit dessiner. On
vise le point B et on trace la direction AB. On mesure au pas la
dislance AB; on convertit celte mesure en mètres et on la réduit
à l'échelle du dessin. En
B, on s'oi'iente de nou-
veau, et on trace BC; on
mesure cetle distance, on
la reporte sur le dessin,
et ainsi de suite. Pendant
la marche, on s'arrête
pour dessiner à gauche
et à droite les objets, les
lieux habités, ponts, etc.,
etc., qui doivent figurer
sur le dessin, et on ratta-
che les points extérieurs
tels que M par des visées
Iracées de A et de B. On peut les rattacher aussi en portant sur AM
le nombre de mètres mesuré au pas. Le terrain entre ces points
extérieurs cl le chemin parcouru sur la route est dessiné à vue.
— La plus grande difficulté dans ce genre de dessin est d'arriver