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PREMIÈRE PARTIE

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ou de métiers; d'autres enfin, en petit nombre, des indications
géographiques toujours précieuses à relever.

Ces inscriptions sont disséminées un peu partout sur la surlace
du sol de Carthage; en certains points on les trouve par centaines,
mais il faut pour cela faire des fouilles assez profondes. Les indi-
gènes se chargent de vous dispenser du soin de les chercher et ils
en offrent aux touristes pour une somme qui varie de a à 5 et
même à 10 francs; seulement il faut se garder de prendre au sé-
rieux les renseignements qu'ils donnent au sujet de la provenance
de ces pierres. On en possède plusieurs milliers, soit à Paris, à la
Bibliothèque nationale, soit à Tunis, soit au Musée de la chapelle
Saint-Louis; il n'est guère de musée qui n'en contienne un nombre
plus ou moins grand. La collection exposée au haut de l'escalier du
département des Manuscrits à la Bibliothèque nationale, et qui pro-
vient des fouilles de M. de Sainte-Marie, permet de se rendre compte
des principaux types que l'on y rencontre.

En somme, les ex-voto à Tanit pris isolément n'ont pas grande
importance; ils ne sont intéressants que par leur masse, qui nous
ouvre des aperçus sur l'onomastique et sur l'organisation civile et
religieuse de Carthage. 11 n'y a donc pas d'intérêt majeur, à moins
qu'ils ne soient très bien conservés, ou qu'ils ne présentent des
symboles curieux, à en acheter ou à en rapporter, si ce n'est à
titre de curiosité; les collections seules sont intéressantes; par
contre, il importe, toutes les fois qu'on en rencontre, d'en prendre
un estampage, et deux plutôt qu'un et trois plutôt que deux. Il
faudra aussi signaler avec soin l'endroit où ils se trouvent, que ce
soit un musée, ou une collection particulière. Le point capital est
que chacune de ces inscriptions ait son état civil, pour qu'elle ne
risque pas de se représenter, comme cela a lieu si souvent, sous
un faux nom et avec un faux acte de naissance. 11 faudra enfin
relever avec le plus grand soin toutes celles qu'on trouverait en
dehors de Carthage, parce que, si elles n'y ont pas été apportées
par des voyageurs, ce qui est le cas le plus fréquent, elles seraient
un indice de l'extension du culte des grandes divinités de Carthage.

b) Inscriptions officielles.

En dehors des ex-voto à Tanit, Carthage fournit quelques très
rares inscriptions votives, dédiées à d'autres divinités, quelques ins-
criptions funéraires, également en très petit nombre, et des ins-
criptions publiques, surtout religieuses (tarifs des sacrifices,
 
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