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https://doi.org/10.11588/diglit.16857#0078
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PUNIQUE ET NÉOPUNIQUE
ducée T, tantôt unie où deux lettres, Lantôt deux lettres séparées
par l'un ou l'autre de ces symboles; d'autres portent une figure
humaine ou bien encore d'autres représentations. Les amphores
intactes avec empreintes puniques sont rares ; par contre, on trouve
assez fréquemment des anses d'amphores brisées et portant à la
partie supérieure une empreinte. M. le Dr Carton en a découvert
récemment tout un dépôt aux portes de Tunis; le I'. Delattre en
a réuni plus de 4o dans le Musée de la chapelle Saint-Louis ; nous
en donnons deux spécimens (fig. :>.(> et 27).
Pourquoi ces anses d'amphores étaient-elles conservées, après
que les vases avaient été brisés? C'est un problème qui est commun
à l'épigraphic grecque et à l'épigraphie punique. Ce que l'on peut
affirmer dès à présent, c'est que les lettres qu'elles portent sont
des abréviations. Le nombre relativement peu considérable des
empreintes sur vases n'a pas permis jusqu'à présent d'en trouver
la clef. Toutefois, les symboles qui accompagnent les lettres sem-
blent indiquer qu'il faut y voir des marques officielles. 11 importe
d'autant plus de recueillir toutes les empreintes d'anses d'am-
phores que l'on peut rencontrer.
Il faut aussi donner une attention particulière aux lampes d'é-
poquepunique, et mêmed'époqueromaine ; elles portent quelquefois
une lettre ou deux, soiL imprimées en relief, soit tracées à la pointe.
11 n'est pas moins nécessaire d'appeler l'attention sur les autres menus
objets, en bronze ou en tout autre maLière, qui portent soit des
inscriptions, soit des graffiti, c'est-à-dire des inscriptions acciden-
telles, gravées superficiellement à la pointe. Les objets en bronze,
particulièrement, paraissent avoir reçu assez fréquemment des ins-
criptions. Nous en possédons plusieurs. Ces petits textes sont d'au-
PUNIQUE ET NÉOPUNIQUE
ducée T, tantôt unie où deux lettres, Lantôt deux lettres séparées
par l'un ou l'autre de ces symboles; d'autres portent une figure
humaine ou bien encore d'autres représentations. Les amphores
intactes avec empreintes puniques sont rares ; par contre, on trouve
assez fréquemment des anses d'amphores brisées et portant à la
partie supérieure une empreinte. M. le Dr Carton en a découvert
récemment tout un dépôt aux portes de Tunis; le I'. Delattre en
a réuni plus de 4o dans le Musée de la chapelle Saint-Louis ; nous
en donnons deux spécimens (fig. :>.(> et 27).
Pourquoi ces anses d'amphores étaient-elles conservées, après
que les vases avaient été brisés? C'est un problème qui est commun
à l'épigraphic grecque et à l'épigraphie punique. Ce que l'on peut
affirmer dès à présent, c'est que les lettres qu'elles portent sont
des abréviations. Le nombre relativement peu considérable des
empreintes sur vases n'a pas permis jusqu'à présent d'en trouver
la clef. Toutefois, les symboles qui accompagnent les lettres sem-
blent indiquer qu'il faut y voir des marques officielles. 11 importe
d'autant plus de recueillir toutes les empreintes d'anses d'am-
phores que l'on peut rencontrer.
Il faut aussi donner une attention particulière aux lampes d'é-
poquepunique, et mêmed'époqueromaine ; elles portent quelquefois
une lettre ou deux, soiL imprimées en relief, soit tracées à la pointe.
11 n'est pas moins nécessaire d'appeler l'attention sur les autres menus
objets, en bronze ou en tout autre maLière, qui portent soit des
inscriptions, soit des graffiti, c'est-à-dire des inscriptions acciden-
telles, gravées superficiellement à la pointe. Les objets en bronze,
particulièrement, paraissent avoir reçu assez fréquemment des ins-
criptions. Nous en possédons plusieurs. Ces petits textes sont d'au-