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DEUXIÈME PARTIE

Après avoir indiqué, dans la première partie de ce travail, lés
documents archéologiques de toute sorte que l'on peut rencontrer
en Afrique, il convient d'indiquer maintenant les endroits où on
les rencontrera de préférence et la façon dont on doit les chercher.

Les conseils que nous donnons dans ce livre aux hommes de
bonne volonté qui voudraient s'occuper d'une façonou d'une autre
des antiquités africaines doivent, pour que celte œuvre soit utile,
s'adresser à tous indistinctement, aussi bien à ceux qui ne feraient
que traverser le pays qu'à ceux qui y séjournent ou qui l'explorent
méthodiquement. Nous entrerons donc ici dans des détails pratiques
que les habitués du sol africain pourraient tenir pour inutiles,
mais qui rendront quelque service aux débutants ou aux voyageurs
par agrément. On cherchera et l'on trouvera les antiquités dont il
a été question précédemment dans des endroits très différents,
soit dans les ruines où elles sont encore bien souvent inconnues,
plus souvent encore inédiles, soit dans les maisons d'Arabes ou de
colons où elles ont été employées comme pierres de construction,
soit dans les musées, soit dans les collections particulières; nous
examinerons successivement chacune de ces catégories.

i° Ruines.

Quand on arrivera dans une ruine [henchir), on devra, avant de
copier les inscriptions ou de relever les monuments qui y existent,
la parcourir d'abord en tous sens pour se rendre compte de son
étendue et de sa nature. On se fera accompagner, autant que pos-
sible, dans cette visite par un indigène du village ou du douar voi-
sin, ou par quelque berger, dont on gagnera aisément la confiance
grâce à quelque menu présent, par exemple à l'offre d'une cigarette.
Celui-ci vous mettra au courant bien vite du nom de la localité,
 
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