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DEUXIÈME PARTIE

219

s'inquiéter de savoir s'ils sont connus ou non; le nombre en sera,
d'ailleurs, toujours assez restreint el l'on n'a pas à craindre de
perdre beaucoup de temps à relever des documents déjà publiés.
On s'exposerait, par contre, à de grands regrets si l'on passait à
côté d'un document inédit de cette espèce sans en prendre une
copie ou une représentation.

On devra porter son attention sur les nécropoles puniques. Si
on a la bonne fortune d'en rencontrer une, il ne faudra pas hési-
ter à y tenter des fouilles métbodiques. Pour cela, non seulement
on aura soin de relever, le mètre à la main, les dimensions et la
disposition des tombes, qui peuvent le plus souvent à elles seules
en déterminer la date, mais il faut aussi dresser le plan de l'inté-
rieur du tombeau. On indiquera s'il y existait des squelettes et
dans quelles conditions; s'il renferme des vases contenant des osse-
ments calcinés, il faudra ne pas en éparpiller le contenu, jusqu'à
ce qu'on ait pu déterminer si ces ossements appartiennent à un
corps ou à plusieurs, si ce sont des ossements d'homme, de femme
ou d'enfant. On devra aussi noter la place qu'occupent les di-
vers vases, en ayant soin de ne pas confondre ceux qui proviennent
de tombes différentes; 11 faut par dessus tout éviter la dispersion
des objets trouvés ensemble, car c'est la réunion seule des docu-
ments qui peut donnerdes lumières sur les civilisations perdues. On
doit, en un mot, traiter les antiquités, non comme des curiosités,
mais commedes documents et commedes matériaux de la science.

3° Inscriptions romaines. — Les inscriptions romaines d'Afrique
publiées sont très nombreuses et il serait fâcheux de consacrer
plusieurs heures à relever des textes sur lesquels il n'y a plus guère
à revenir. Voici comment on évitera cet inconvénient. Quand on le
pourra, avant de se mettre en route, on prendra note sur un calepin
des inscriptions qui ont déjà été signalées dans la région que l'on
doit visiter, —si l'on aeu soin de marquer sur son calepin le nombre
de lignes de chaque texte et de copier la première et la dernière,
on identifiera aisément sur place les inscriptions qu'on rencon-
trera. Il suffira, d'ailleurs, de consulter pour ce travail prépa-
ratoire le Corpus inscriptionum latinarum et ses suppléments; car
tous les textes qui n'y figurent pas sont inédits ou peuvent être
relevés de nouveau avec avantage; encore en est-il, parmi ceux
mêmes qui figurent au Corpus qui, n'étant connus que par d'an-
ciennes copies, devront être recopiés et estampés, si on les trouve.
La bibliographie, si complète du Corpus, préviendra le lecteur de
ceux qui sont dans ce cas.
 
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