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Oppermann, Charles A. [Hrsg.]
Album pratique de l'art industriel et des beaux-arts — 8.1864

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No 46 (Juillet-Août 1864)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26970#0021
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26

L’ART INDUSTRIE!

8* ANNÉE. — JDILLET-AODT iXti/t.

26

IV 46. — 3uillct=août 1864.

PL. 17, 18, 19, 20.

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SOMMAIRE.

TEXTE. — Architecture décorative. — Maison de Campagne allemande, par
M. Rosenbusch, Architecte (PI. 17). — siois découpés. — Détails décoratifs en bois
découpé du Bois de Boulogne, du Pré Catelan et du Jardin d’Acclimatation (PI. 18,
19, 20).— Chronique des Beaux-Aria_Travaux de Paris. — Travaux des Pa-

lais des Tuileries et du Louvre. — Revue des Expositions. — Note historique
sur les Expositions des Beaux-Arts en Franee.— Revue photographique. — Ma-
chine à cyüudrer les épreuves. — Société française de Photographie, Compte rendu
des Séances. — Compte rendu de la sixième Exposition de la Société française de
Photographie.

planciies. — 17. Maison de campagne allemande, par M. Rosenbusch, Archi-
tecte. — 18. 19, 20. Détails décoratifs en bois découpé du Bois de Boulogne, du Pré
Catelan et du Jardin d’Acclimatation.

ARCHITECTURE DÉCORATIVE.

Maison de campagne allemande.

Par M. Rosenbusch, Architecte.

PL. 17.

Articles antérieurs. — Pavillon de garde du square de la Tour Saint-Jacques-la-
Boucherie, Album de l’Art indust. 1860, col. 7, PI. 11, 12. — Chalet exécuté à Saint-
Maurice dans la propriété de M. Darblay, Album de l’Art Industr. 1801, col. 27, PL 17.
— Bureau de station de la Compagnie générale des Omnibus exécuté place de la Con-
corde, à Paris, par MM. Noisette, Architecte, et Renard, Constructeur, Album de
l'Art Industr. 1862, col. 42, PL 19, 20.—Types de chalets en bois découpé, par
MM. Pombla, Fréret et Séguineau, Constructeurs à Fécamp, Album de l’Art Industr.
1863, col. 44, Pl. 23, 24.

Le type de maison de campagne économique représenté PL 17 a
été exécuté en Allemagne par M. Rosenbusch, Architecte, mais sa dis-
tribution, parfaitement en rapport avec la destination de la construc-
tion, peut s’appliquer avantageusement dans un assez grand nombre
de cas.

La Fig. 2 indique le plan général du rez-de-chaussée; la Fig. 3, le
plan du premier étage, et les principaux détails décoratifs ont été
groupés dans la partie inférieure de la planche.

BOIS DÉCOUPÉS.

Détails décoratifs en bois découpé

du Bois de Boulogne, du Pré Catelan et du Jardin d’Acclimatation.

PL. IB, 19, 20.

Articles antérieurs. - Porches et Détails en bois découpé, Alb. de l’Art Industr.
1859, col. 10, Pl. 9. — Balustrades en bois découpé, Alb. de l’Art Industr. 1859,
col. 11, Pl. 10.— Cloisons ornées et Panneaux à glace, Alb. de l’Art Industr. 1860,
col. 28, Pl. 15-16.— Fenêtres mauresques en bois découpé (Alger, Oran, Constantin?.)
Alb. de l’Art Industr. 1862, col. 20, Pl. 9. — Motifs décoratifs en bois découpé du Bois
de Boulogne, du Pré Catelan et du Jardin d’Acclimatation, Alb. de l’Art. Industr.
1863, col. 44, PL 25-26. — Balustrades en bois découpé du Bois de Boulogne, etc.,
Alb. de l’Art Industr., 1864, col. 5, Pl. 3-4. — Faîtières et Lambrequins en bois dé-
coupé du Bois de Boulogne, du Pré Catelan et du Jardin d’Acclimatation, Album de
l’Art Industr. 1864, col. 21, Pi. 15 et 16.

Pour continuer la publication des éléments décoratifs des principales
promenades de Paris, nous donnons, Pl. 18, 19, 20, les détails qui sui-
vent sur l’ornementation en bois découpé du Bois de Boulogne, du
Pré Catelan et du Jardin d’Acclimatation.

Bois de Boulogne.

Planche 18. — Vitrage du chalet Frontin (Fig. 11 et 12).

Planche 19. — Lambrequins du chalet Frontin. — Lambrequins de
l’Exèdre (rive droite).

Planche 20. — Console du Chalet des Iles (Fig. 2). — Console et
Montant du Kiosque (Fig. h). — Console du Café de la Cascade (Fig. 7
et 8). — Abouts de consoles du Chalet des Iles (Fig. 11).—Consoles
de Guérites du bureau du Champ de Course (Fig. 12). —Consoles de
balcons du pavillon d’Ermenonville (Fig. 13). — Abouts de solives et
consoles du Kiosque des Iles (Fig. 14). — Montant de la porte du bu-
reau de l’Exèdre (Fig. 16).

Pré Catelan.

Planche 18. — Porte d’entrée du Café (Fig. 1 et U). — Détails d’en-
cadrements des croisées du buffet (Fig. 3 et 7). — Croisées du buffet
(fig. 5 et 6). — Croisées du Café (Fig. 10).

O — 46.

Planche 19. — Lambrequins du Café. — Lambrequins de la Lanterne.

— Lambrequins du Buffet.— Lambrequins du restaurant Lebcès.
Planche 20. —Consoles du Buffet (Fig. 15). — Poteaux de la porte

(Fig. 17). — Consoles du restaurant Lebcès (Fig. 18). — Consoles sous
le lambrequin (Fig. 19).

Jardin d’Acclimatation.

Planche 20.—Consoles de la lucarne de la Ménagerie (Fig. 1). —
Consoles de balcon (Fig. 3). —Consoles et Entablements (Fig. 5 et 6).

— Détails de la Console du bureau d’entrée.

CHRONIQUE DES BEAUX-ARTS.

TRAVAUX DE PARIS.

Travaux des palais des Tuileries et du Louvre. — Les grands travaux
exécutés dans ces dernières années ont conduit à un remaniement et
une reconstruction partielle des deux palais des Tuileries et du Louvre ;
certaines parties anciennes, la galerie du bord de l’eau, par exemple,
menaçant ruine.

La partie comprise entre le palais des Tuileries et la grille du Car-
rousel touche maintenant à sa fin. On va bientôt ouvrir, sous les der-
nières travées de ce beau bâtiment, des guichets provisoires pour le
passage des voitures et des piétons, puis on démolira ce qui reste de
l’ancienne galerie.

Entre le pavillon de Lesdiguières et la grille des Tuileries, le rez-
de-chaussée se composera en partie d’arches, sous lesquelles trois voi-
tures pourront passer de front. Outre que ce système garantit contre les
difficultés et les dangers de ce passage, il se prête bien à la décoration.

La façade du Louvre dite de la Colonnade, est en ce moment surmon-
tée de plusieurs échafaudages en surplomb avec plancher à trappes, par
où l’on descend, au moyen de grues, d’énormes dalles de pierre que l’on
roule sur un chemin de fer jusqu’à la grille des jardins, où on les charge
sur des chariots. Ces pierres, placées à plat, entre la balustrade et la re-
tombée du toit, formaient, au -dessus de l’édifice, une sorte de trottoir de
même largeur que le plafond de la colonnade, dont il était séparé par la
frise. Plusieurs sont cassées et menaçaient de s’affaisser, en même temps
qu’elles étaient pour le monument une énorme surcharge, üu a pris
le parti de les enlever et de les remplacer par un solivage en fer hourdé
en briques creuses que l’on recouvrira avec une chape de plomb.

Cette façade, construite de 1666-1670, se distingue par la dimension
des matériaux que l’on y a employés : ainsi, à part les dalles que l’on
enlève, et dont quelques-unes ont 3 mètres de longueur sur l'".5U de lar-
geur, toutes les pierres y ont des proportions colossales; mais les plus
extraordinaires, sous ce rapport, sont celles qui forment la cimaise du
grand fronton.

Cette cimaise angulaire n’est composée que de deux pierres qui ont
chacune 54 pieds de longueur sur 8 de hauteur. Elles ont été tirées des
carrières de Meudon, où elles ne faisaient qu’un seul bloc que l’on a
divisé en deux au moyen d’une scie ingénieuse qu’il a fallu faire exprès;
mais la principale difficulté consistait à monter à 46 mètres du sol ces
deux énormes bandeaux.

Un habile charpentier, dont on a conservé le nom, en vint à bout
au moyen d’une machine de son invention. Ponce Cliquin parvint à
les mettre en place sans accident, ce qui était d’autant plus difficile
que ces bandeaux, n’ayant que 18 pouces d’épaisseur, étaient extrê-
mement fragiles. Claude Perrault, pour conserver la mémoire de
l’habile artisan, a fait graver une estampe de sa machine, qui se trouve
dans la dernière édition de son Vitruve, traduit et commenté.

La colonnade du Louvre, qui a été construite il n’y a pas encore deux
siècles, et qui a été entièrement ragréée et restaurée sous le premier
empire, aurait besoin d’une seconde restauration, car les colonnes,
surtout du côté Sud, sont rongées au point que les cannelures ne tar-
deront pas à disparaître.

On a déjà étudié les moyens d’opérer cette restauration. Il est pro-
bable que l’on pourra parvenir, sans reconstruire ces colonnes, en y
ragréant les cannelures avec une composition qui, dûment silicatisée,
devient aussi résistante que la roche la plus dure.

1864. — h
 
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