I
E L O G E
DEMILORD
M A R É C H A L.
-*&J! ,Auteur de cet Elogeen a déja fait beau-
coup d’autres, & ne craint que d’en avoir faic
un trop grand nombre. Cepcndant il ose encore
demander grace pour celui-ci , en faveur des
sentimens qui l’ont didé. C’est un tribut ( à la
vérité bien doux ) qu’exige de lui l’amitié dont
Mdord Maréchal l'honoroit, & la tendre véné-
ration que lui avoic inspirée cet homme de
mœurs antiques & pures, que les beaux siecles
de la probité Romaine auroient envié au nôtre ;
véritable Philosophe, qui pratiqua, sans l’affi-
cher, cette sjgelse que tant d’autres affichent
sans la pratiquer; qui joignit la modestie aux
Jumieres, la simplicité la plus aimable à l’ame
la plus élevée, la sévérité pour lui - mëme à
l’indulgence pour les autres ; cnfin qui par sou
carabtère, par sonesprit, par ses vertus, mérita
Pestime , l’amitié, la confiancc , je dirois pres-
que le resped d’un grand Roi, trop respcdable
lui-mème pour que cctce cxpreiîion puiilb l’of-
fenser.
George ICeith, Maréchal hérèditaire â'E~
cofse, plus connu ibus le nom de Milord Maré-
chal, étoit de la nailsance la plus distinguée ;
on le voit aisez par le titre qu’ii portoit, & que
A i
E L O G E
DEMILORD
M A R É C H A L.
-*&J! ,Auteur de cet Elogeen a déja fait beau-
coup d’autres, & ne craint que d’en avoir faic
un trop grand nombre. Cepcndant il ose encore
demander grace pour celui-ci , en faveur des
sentimens qui l’ont didé. C’est un tribut ( à la
vérité bien doux ) qu’exige de lui l’amitié dont
Mdord Maréchal l'honoroit, & la tendre véné-
ration que lui avoic inspirée cet homme de
mœurs antiques & pures, que les beaux siecles
de la probité Romaine auroient envié au nôtre ;
véritable Philosophe, qui pratiqua, sans l’affi-
cher, cette sjgelse que tant d’autres affichent
sans la pratiquer; qui joignit la modestie aux
Jumieres, la simplicité la plus aimable à l’ame
la plus élevée, la sévérité pour lui - mëme à
l’indulgence pour les autres ; cnfin qui par sou
carabtère, par sonesprit, par ses vertus, mérita
Pestime , l’amitié, la confiancc , je dirois pres-
que le resped d’un grand Roi, trop respcdable
lui-mème pour que cctce cxpreiîion puiilb l’of-
fenser.
George ICeith, Maréchal hérèditaire â'E~
cofse, plus connu ibus le nom de Milord Maré-
chal, étoit de la nailsance la plus distinguée ;
on le voit aisez par le titre qu’ii portoit, & que
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