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à Edimbourg avec nn amï qui m l'avoït pa.t
meilleure : ni l'un ni l'autre n'avoient jamais vu
l'heure à l'horloge de la grande Fglise. Mott
Frécepteur ayant jettëlesyeuxsur l'Ègiije, il
luiparut qu'il voyoit l'heure, à son grand éton-
nement > l'autre, j'e moquant de lui, regarda
aujji l'horloge , çs s'écria que certainement il
voyoit l'heure : ils s'insormerent s'il e'toit vrai ;
ill'étoit : les voilà dans laplus grandejoie tous
deux. Les pauvres gens ne s'apperqurent pas
que leur vue êtoit toujours cgalement soible ,
mais qu'on avoit changé le cadran pour rendre
les chïjfres plus clairs. Bonsoir.
P. S. Je viens de lire le Dictionnaire Philo-
sophique, Ouvrage plus plaisant que sage. II
ejl bon que tout le monde nesoit passage.
Pangloss.
Une personne considérable, qui desiroit d’a-
cheter une Principauté dans les Ëtats du Roi tie
Prusse , pria Milord Maréchal de se charger de
cette négociation. u Je crois , répondit-il, que
„ Gradassb lui-mème , quand il reviendroit au
„ monde , échoueroit s’ii vouloit avoir une Pro-
„ vince de ce Roi-ci, comme il échoua quand il
„ vint avec toute sa puissance & toute la richesse
„ de’POrient, pour avoir , dr gré ou de for-
„ ce,Bayardo & Durlindaqa. Une autre raisôn
„ nous empécheroit de réullir. Le Roi n’eil pas
„ obéré ; il vaut mieux s’adresser à ceux qui le
„ sont ; Sa Majesté Impériale* n’est pas bien
„ dans ses affairesj le Duc de W. .. a iouvcnt
* II écrivoit cette lettre à la fincle la gucrre dc 1756 , qui
avoitruiué lamciitie' de l’Europe.
à Edimbourg avec nn amï qui m l'avoït pa.t
meilleure : ni l'un ni l'autre n'avoient jamais vu
l'heure à l'horloge de la grande Fglise. Mott
Frécepteur ayant jettëlesyeuxsur l'Ègiije, il
luiparut qu'il voyoit l'heure, à son grand éton-
nement > l'autre, j'e moquant de lui, regarda
aujji l'horloge , çs s'écria que certainement il
voyoit l'heure : ils s'insormerent s'il e'toit vrai ;
ill'étoit : les voilà dans laplus grandejoie tous
deux. Les pauvres gens ne s'apperqurent pas
que leur vue êtoit toujours cgalement soible ,
mais qu'on avoit changé le cadran pour rendre
les chïjfres plus clairs. Bonsoir.
P. S. Je viens de lire le Dictionnaire Philo-
sophique, Ouvrage plus plaisant que sage. II
ejl bon que tout le monde nesoit passage.
Pangloss.
Une personne considérable, qui desiroit d’a-
cheter une Principauté dans les Ëtats du Roi tie
Prusse , pria Milord Maréchal de se charger de
cette négociation. u Je crois , répondit-il, que
„ Gradassb lui-mème , quand il reviendroit au
„ monde , échoueroit s’ii vouloit avoir une Pro-
„ vince de ce Roi-ci, comme il échoua quand il
„ vint avec toute sa puissance & toute la richesse
„ de’POrient, pour avoir , dr gré ou de for-
„ ce,Bayardo & Durlindaqa. Une autre raisôn
„ nous empécheroit de réullir. Le Roi n’eil pas
„ obéré ; il vaut mieux s’adresser à ceux qui le
„ sont ; Sa Majesté Impériale* n’est pas bien
„ dans ses affairesj le Duc de W. .. a iouvcnt
* II écrivoit cette lettre à la fincle la gucrre dc 1756 , qui
avoitruiué lamciitie' de l’Europe.