44ο
Α C Τ Ε III.
Appartements dii palais.
S C E N E I.
Agamemnon
AIR
Douce espérance présent des
dieux ; qui soulagez les mor-
tels des maux qu’ils soufsrent
par l’attente des biens qu’ils
désirent : yous qui babirez avec
tous les liommes, douce espé-
rance, ne m/abandonnez pas.
Les barbares qui aiment le carnage peu-
yent attribuer à la diyinité leur sauyage
inclination . Mais je ne saurois penser T
que les dieux soient capables d’ un crime .
J’entendrai bientôt moi-méme leur voix.
Assez et trop longtems les Grecs ont étè
abusez par la voix des devins. Sujets à se
tromper, comme les autres mortels, la cre-
dulitè du vulgaire fait toute leur science »
Mais Iiélas ! d'où vient que je tremble d im
ter-
Α C Τ Ε III.
Appartements dii palais.
S C E N E I.
Agamemnon
AIR
Douce espérance présent des
dieux ; qui soulagez les mor-
tels des maux qu’ils soufsrent
par l’attente des biens qu’ils
désirent : yous qui babirez avec
tous les liommes, douce espé-
rance, ne m/abandonnez pas.
Les barbares qui aiment le carnage peu-
yent attribuer à la diyinité leur sauyage
inclination . Mais je ne saurois penser T
que les dieux soient capables d’ un crime .
J’entendrai bientôt moi-méme leur voix.
Assez et trop longtems les Grecs ont étè
abusez par la voix des devins. Sujets à se
tromper, comme les autres mortels, la cre-
dulitè du vulgaire fait toute leur science »
Mais Iiélas ! d'où vient que je tremble d im
ter-