ïsrEDÏTE. 11
de jardinage, moa cher Algarotti , me se-
ront d’ autant plus agréables qu’ elles me
procureront de vos nouvelles . Je regarde
les horames d’ esprit comme des seraphins
en comparaison du troupeau vil et mépri-
sabîe des humains qui ne pensent pas . J’
aime à entretenir correspondance avec ces
intelligences superieures , avec ces étres
qui seroient tout à-sait spirituels, s’ils n’
avoient pas de corps: ce sont V élite de F
humanité . Je vous prie de faire mes ami-
tiés à mylord Baitimore dont j’ estime ve-
ritablement le caractere et la façon de pen-
ses ; j’ espere qu’ il aura reçu à present mon
epitre sur la liberté de penser des Anglois .
Souvenez vous toujours des amis que vous
vous êtes faits en vous montrant simple-
ment, et jugez de ce que ce seroit si nous
avions le plaisir de vous posseder toujours .
Je suis avec une véritable estime, mon
cher Aigarotti, vôtre tres affectionné ami.
de jardinage, moa cher Algarotti , me se-
ront d’ autant plus agréables qu’ elles me
procureront de vos nouvelles . Je regarde
les horames d’ esprit comme des seraphins
en comparaison du troupeau vil et mépri-
sabîe des humains qui ne pensent pas . J’
aime à entretenir correspondance avec ces
intelligences superieures , avec ces étres
qui seroient tout à-sait spirituels, s’ils n’
avoient pas de corps: ce sont V élite de F
humanité . Je vous prie de faire mes ami-
tiés à mylord Baitimore dont j’ estime ve-
ritablement le caractere et la façon de pen-
ses ; j’ espere qu’ il aura reçu à present mon
epitre sur la liberté de penser des Anglois .
Souvenez vous toujours des amis que vous
vous êtes faits en vous montrant simple-
ment, et jugez de ce que ce seroit si nous
avions le plaisir de vous posseder toujours .
Je suis avec une véritable estime, mon
cher Aigarotti, vôtre tres affectionné ami.