Î2.S L E T T E R E
éxact; et surtout le soir ou je ne soup©
point du tout. Ce que V. M. m’à sait F
honneur de me rnander touchant ce beau
génie qui fait tant d’ honneur au siecle me
fait gémir sur l’humanité. L embrion dont
m.de du Chateiet doit accoucner est char-
mant. Y. M. donneroit bien de la beso-
gne à plus d’un Plutarque s’il salloit écri-
re toutes ses belles actions et recueillir
tous ses bons mots.
Tartini me mande, Sire, que son meil-
leur écolier Pasquale Bini a été obligé de
quitter le service qu’ il avoit à Pvome, et
qu’ il en cherche ailleurs. II a la coofîan-
ce de s’ adresser à moi pour que je tâche
de placer un homme auquel il s’ intéresse
comme à uti de ses meilleurs ouvrages . L’
orchestre de V. M. est trop bien pourvue
pour qu’ il puisse aspirer à son service.
J’ai cru pourtant, Sire , qu’il étoît du de-
yoir d’un serviteur de V. M. de ne pas re«
commender ailleurs un tel homme, si re«
commendable par la supériorité de son ta-
lent, avant que Y. M. seut quJelle étoit k.
maîtresse d’en disposer.
éxact; et surtout le soir ou je ne soup©
point du tout. Ce que V. M. m’à sait F
honneur de me rnander touchant ce beau
génie qui fait tant d’ honneur au siecle me
fait gémir sur l’humanité. L embrion dont
m.de du Chateiet doit accoucner est char-
mant. Y. M. donneroit bien de la beso-
gne à plus d’un Plutarque s’il salloit écri-
re toutes ses belles actions et recueillir
tous ses bons mots.
Tartini me mande, Sire, que son meil-
leur écolier Pasquale Bini a été obligé de
quitter le service qu’ il avoit à Pvome, et
qu’ il en cherche ailleurs. II a la coofîan-
ce de s’ adresser à moi pour que je tâche
de placer un homme auquel il s’ intéresse
comme à uti de ses meilleurs ouvrages . L’
orchestre de V. M. est trop bien pourvue
pour qu’ il puisse aspirer à son service.
J’ai cru pourtant, Sire , qu’il étoît du de-
yoir d’un serviteur de V. M. de ne pas re«
commender ailleurs un tel homme, si re«
commendable par la supériorité de son ta-
lent, avant que Y. M. seut quJelle étoit k.
maîtresse d’en disposer.