166
L E T T E ïl E
D E ü C O N T E
ALGAROTTl
LXX VIII.
à Leipsih ce 7 de Février 17 55»
SIRE
que V. M. ra’ avoit prédit touchant1
les mauvais chemins ne s’ est vérifié quc
trop . M. Greben qui m’a joint à Dessau
arira conté à Y. M. une partie cles acci-
dens qui rae sont arrivés en cbemin, Ver-
ser, casser la voiture, être \/\ heures à
faire trois milles cherchant les chemins
sous les neiges, ont été les suites du vo-
yage : étant arrivé hier au soir après des
peines inhnies , avec un mal de gorge et
un peu de Hevre ; on m’ a annôncé qu’ il
me seroit impossible d’ avancer du coté de
Cobourg. Les roues de devant de mon ca-
rosse étant trop basses je n’ aurois jamais
pu faire chemin à travers les neiges qui
ëtoient plus fortes que jamais : qu’ en trai-
nau
L E T T E ïl E
D E ü C O N T E
ALGAROTTl
LXX VIII.
à Leipsih ce 7 de Février 17 55»
SIRE
que V. M. ra’ avoit prédit touchant1
les mauvais chemins ne s’ est vérifié quc
trop . M. Greben qui m’a joint à Dessau
arira conté à Y. M. une partie cles acci-
dens qui rae sont arrivés en cbemin, Ver-
ser, casser la voiture, être \/\ heures à
faire trois milles cherchant les chemins
sous les neiges, ont été les suites du vo-
yage : étant arrivé hier au soir après des
peines inhnies , avec un mal de gorge et
un peu de Hevre ; on m’ a annôncé qu’ il
me seroit impossible d’ avancer du coté de
Cobourg. Les roues de devant de mon ca-
rosse étant trop basses je n’ aurois jamais
pu faire chemin à travers les neiges qui
ëtoient plus fortes que jamais : qu’ en trai-
nau