52,0
L E T T E a E
D E L PRINCIPE
FERDINANDO
XIL
à Paterborn ce ij de Février 1760,
MONSIEUR
C * est depuis quelques jours que je me
troLive en possession de vôtre lettre infini*
ment polie, en date du 12 du mois passé
de Boulogne. Je vous prie, Monsieur, d’en
agréer mes très-sincers, et très parfaits re*
inerciments. Le ballot, renfermant du Ma-
raschino de Zara, me fut délivré bien de
tems auparavant : et j' ignorois alors abso*
lument, à qui j’ en étois redevable. Yôtre
lettre me tira de mon incertitude. Rece-
vez-en pareillement, Monsieur, mes très-
parfaits remerciments. Toute fois que je
ferai tisage de cette liqueur delicieuse, je
me ressouviendrai toujours avec un piaisir
infini de celui qui me l’a procurée. Je
vous
L E T T E a E
D E L PRINCIPE
FERDINANDO
XIL
à Paterborn ce ij de Février 1760,
MONSIEUR
C * est depuis quelques jours que je me
troLive en possession de vôtre lettre infini*
ment polie, en date du 12 du mois passé
de Boulogne. Je vous prie, Monsieur, d’en
agréer mes très-sincers, et très parfaits re*
inerciments. Le ballot, renfermant du Ma-
raschino de Zara, me fut délivré bien de
tems auparavant : et j' ignorois alors abso*
lument, à qui j’ en étois redevable. Yôtre
lettre me tira de mon incertitude. Rece-
vez-en pareillement, Monsieur, mes très-
parfaits remerciments. Toute fois que je
ferai tisage de cette liqueur delicieuse, je
me ressouviendrai toujours avec un piaisir
infini de celui qui me l’a procurée. Je
vous