L E T T E ît E
D E L C O N T E
ALGAROTTl
XV. •
à Pise ce 10 de Decembre 17620
MONSEIGNEUR
On peut-dire des campagnes de Y. A. S,
ce que l’ on a dit des harangues de De-
mosthenes, que la plus belle est celle qu’
on lit la dernière. La campagne que vous
avez faite cette année, Monseigneur, a été
remplie de si belles manœuvres, qu5 elle
méritoit bien de terminer la guerre la plus
disficile et la plus savante, qu’ orx ait ja-
mais sait. Permettez - moi, Monseigneur
de vous en féliciter d’uri endroit, qui tout
éloigné qu il soit des champs de vôtre gloi-
re, en est pourtant tout rempli. L’ état
de ma santé m’ a fait chercher l’ air doux
et tempéré de ce climat ; et la rnême rai-
son y a aussi amené mylord Warkenworth,
qui a été, Monseigneur, pour quelque tems
de
D E L C O N T E
ALGAROTTl
XV. •
à Pise ce 10 de Decembre 17620
MONSEIGNEUR
On peut-dire des campagnes de Y. A. S,
ce que l’ on a dit des harangues de De-
mosthenes, que la plus belle est celle qu’
on lit la dernière. La campagne que vous
avez faite cette année, Monseigneur, a été
remplie de si belles manœuvres, qu5 elle
méritoit bien de terminer la guerre la plus
disficile et la plus savante, qu’ orx ait ja-
mais sait. Permettez - moi, Monseigneur
de vous en féliciter d’uri endroit, qui tout
éloigné qu il soit des champs de vôtre gloi-
re, en est pourtant tout rempli. L’ état
de ma santé m’ a fait chercher l’ air doux
et tempéré de ce climat ; et la rnême rai-
son y a aussi amené mylord Warkenworth,
qui a été, Monseigneur, pour quelque tems
de