1 N E B 1 T E e
349
D E L CARDINALE
D E B E R N I S
ÎX.
à Pari.s ce a5 de Décembre îySS,
Je vous dois bien des excuses, Monsieur,
et mes torts avec vous devroient me faire
rougir de vos bienfaits ; mais puisque les
tableaux que vous me donnez représentent
vôtre paîrie, je les accepte sans balancer.
Je devrai à l’ amitié dont Venise m5 a ho-
noré la plus grande partie de ma réputa-
tion et de ma fortune. On m’a tenu com-
pte ici de V indulgence d’ un gouverne-
ment éclairé : enfin , Monsieur, se n’ou-
blierai jamais Venise, ni ses habitants. Je
youdrois à mon retour de Madrid vous
trouver à Paris, ou vous aller encore re»
voir dans vos lagunes » On ne peut rien
ajouter à I’ estime et aux sentimens sincè-
res aveo les quels j’ ai. l’ honneur etc.
349
D E L CARDINALE
D E B E R N I S
ÎX.
à Pari.s ce a5 de Décembre îySS,
Je vous dois bien des excuses, Monsieur,
et mes torts avec vous devroient me faire
rougir de vos bienfaits ; mais puisque les
tableaux que vous me donnez représentent
vôtre paîrie, je les accepte sans balancer.
Je devrai à l’ amitié dont Venise m5 a ho-
noré la plus grande partie de ma réputa-
tion et de ma fortune. On m’a tenu com-
pte ici de V indulgence d’ un gouverne-
ment éclairé : enfin , Monsieur, se n’ou-
blierai jamais Venise, ni ses habitants. Je
youdrois à mon retour de Madrid vous
trouver à Paris, ou vous aller encore re»
voir dans vos lagunes » On ne peut rien
ajouter à I’ estime et aux sentimens sincè-
res aveo les quels j’ ai. l’ honneur etc.