} N E ïs I T E ,
I) I
VOLTAIRE
XXXVI.
.Au château de Ferney 28. novembre 1760.
Un de mes chagrins, monsieur, ou plu^
îôt mon seul chagrin est de ne pouvoir
vous écrire de ma inain : Combien vous
etes aimable ! Vous parlez d’Horace corn-
me un homme qui auroit été son intime'
ami , comme si vous aviez vécu de son
tems. II est juste qu’ on connaisse à fond
les caractéres aux quels on ressemble. Pour
César j’ imagiae que vous auriez fait ifn
voyage dans nos Gaules avec le frère de Ci-
ceron , au lieu d’ aller à Petersbourg ; et
que vous l’auriez empêché de se brouiller
avec Labienus .
Je 11e sais comment vous faites votre
compte ; mais on croiroit que vous ayez
vécu familiérement ayec tous ces gens-là.
To: XVI. K Je
I) I
VOLTAIRE
XXXVI.
.Au château de Ferney 28. novembre 1760.
Un de mes chagrins, monsieur, ou plu^
îôt mon seul chagrin est de ne pouvoir
vous écrire de ma inain : Combien vous
etes aimable ! Vous parlez d’Horace corn-
me un homme qui auroit été son intime'
ami , comme si vous aviez vécu de son
tems. II est juste qu’ on connaisse à fond
les caractéres aux quels on ressemble. Pour
César j’ imagiae que vous auriez fait ifn
voyage dans nos Gaules avec le frère de Ci-
ceron , au lieu d’ aller à Petersbourg ; et
que vous l’auriez empêché de se brouiller
avec Labienus .
Je 11e sais comment vous faites votre
compte ; mais on croiroit que vous ayez
vécu familiérement ayec tous ces gens-là.
To: XVI. K Je