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ïe, vola de Lansdhut àBerlin en neuf jours,
n’ ajant donné à ses troupes que deux
heures de repos par jour . II fît d’ a'bord
savoir son arrivée , et sommer par un trom-
pette accompagné du prince de Lichtenstein,
qui vinrent le mar di 7 au soir. Nos géné-
raux furent alors convaincus de leur infé-
riorité, et prirent le parti de la retraite . Cet-
te retraite s’ exécuta la nuit du 8 au g. II
avoit régné pendant 24 heures un vent le
plus impétueux que j’ aje jamais vu , et
que je serois tente de nommer miraculeux;
car sans ce vent l’ ennemi qui avoit dres-
sé Ies plus fortes batteries foudrojoit la
ville, marchoit en ordre de bataille , pour
attaquer notre armée , qu’ il n’ auroit plus
trouvée , et fondant par conséquent sur
la ville sans défense, j seroit entré l’épée
à la rnain , l’auroit traitée en ville prise
de force . Au lieu de cela le Cominandant
vers les 4 heures envoja demander à ca-
pituler ; et comme il j avoit de la jalou-
sie entre les armées Russes et Autrichien*
nes, peut-être même entre les trois corps
qui composoient l’armée Russe. Mr. de
Tottleben à qui la capitulation fut propo»
see
ïe, vola de Lansdhut àBerlin en neuf jours,
n’ ajant donné à ses troupes que deux
heures de repos par jour . II fît d’ a'bord
savoir son arrivée , et sommer par un trom-
pette accompagné du prince de Lichtenstein,
qui vinrent le mar di 7 au soir. Nos géné-
raux furent alors convaincus de leur infé-
riorité, et prirent le parti de la retraite . Cet-
te retraite s’ exécuta la nuit du 8 au g. II
avoit régné pendant 24 heures un vent le
plus impétueux que j’ aje jamais vu , et
que je serois tente de nommer miraculeux;
car sans ce vent l’ ennemi qui avoit dres-
sé Ies plus fortes batteries foudrojoit la
ville, marchoit en ordre de bataille , pour
attaquer notre armée , qu’ il n’ auroit plus
trouvée , et fondant par conséquent sur
la ville sans défense, j seroit entré l’épée
à la rnain , l’auroit traitée en ville prise
de force . Au lieu de cela le Cominandant
vers les 4 heures envoja demander à ca-
pituler ; et comme il j avoit de la jalou-
sie entre les armées Russes et Autrichien*
nes, peut-être même entre les trois corps
qui composoient l’armée Russe. Mr. de
Tottleben à qui la capitulation fut propo»
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