ÎNEDITE. 431
cVôter {coinme Va fait votre inconnu ve-
nitien ) V extreme prévention qu’ on a en
Italie pour Petrarque et ie Dante.
Vous écrivez sous doute à l’abbé Frugoni:
clites'luij je vous prie, que je ne lui pardon-
nerai le peu de oas qu’ il sait des auteurs
François, que quand ii me tiendra la dat-
teuse proposition qu’ il m’a faite de tradui-
re ia Colombiade ; je doutai un peu qu’ ii
ne la remplit quand il m’ eut dit qu’ii ne
Fnissoit jamais rien, et lui fis part de ma
crainte ; il m’ assura que quand l’ ouvrage
étoit taillé , il savoit l’achever . Ne pou-
vant îui donner mon poëme, je lui dis
qu’ii trouveroit à l’ acheter a Milan . Mais
s’ il avoit réellement la volonté de faire
de rien quelque chose, comme ii en est
fort capable, vous pourriez le lui faire prê-
ter; je vous en ai adressé un exemplaire
par xur. le Biond que j’avois prornis a l’In-
stitut de Boulossne comme un £sa«e de ma
o o o
respectueuse reconnoissance .
Les vers du pére Bettineili que l’ incon-
nu louë avec les votres et avec ceux de l’in-
genieux Frugoni, me donnent du regret de
n avoir
cVôter {coinme Va fait votre inconnu ve-
nitien ) V extreme prévention qu’ on a en
Italie pour Petrarque et ie Dante.
Vous écrivez sous doute à l’abbé Frugoni:
clites'luij je vous prie, que je ne lui pardon-
nerai le peu de oas qu’ il sait des auteurs
François, que quand ii me tiendra la dat-
teuse proposition qu’ il m’a faite de tradui-
re ia Colombiade ; je doutai un peu qu’ ii
ne la remplit quand il m’ eut dit qu’ii ne
Fnissoit jamais rien, et lui fis part de ma
crainte ; il m’ assura que quand l’ ouvrage
étoit taillé , il savoit l’achever . Ne pou-
vant îui donner mon poëme, je lui dis
qu’ii trouveroit à l’ acheter a Milan . Mais
s’ il avoit réellement la volonté de faire
de rien quelque chose, comme ii en est
fort capable, vous pourriez le lui faire prê-
ter; je vous en ai adressé un exemplaire
par xur. le Biond que j’avois prornis a l’In-
stitut de Boulossne comme un £sa«e de ma
o o o
respectueuse reconnoissance .
Les vers du pére Bettineili que l’ incon-
nu louë avec les votres et avec ceux de l’in-
genieux Frugoni, me donnent du regret de
n avoir