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https://doi.org/10.11588/diglit.28095#0057
lÿTEBITE» 4 7
sion Is5 donner au journaliste. La lettre
dernière au imarquis Masfei ine nourrit de
l’ espérance d’ en voir sortir un jour de
yos mains des Prussiennes ; le champ est
vaste, diversifié, et peu battu ; un chas-
seur comme vous y doit saire une arnple
moisson : si l' on ne pouvoit dire du roi
de Prusse autant de merveilles qu'on veut
sans mentir, je vous dirois que de son vi~
vant on n’en peut parler à sa guise ; mais
il a 1’ esprit assez philosophique pour souf-
srir qu’on le blâme quelquefois pour dori-
ner plus de prix aux loüanges dont on V
accablera avec justice. Ainsi vous êtes à
vôtre aise, pour nous en dire de son vi-
vant tout ce que vous en pensez. II est
peu de princes dont on puisse en dire au-
tant; aussi chacuu se tait. Ici on n’entend
que des satires : je vous ai parlé de la co-
médie des philosophes, de la récrimination
de tous les encyclopédistes, du discours
pieux de xn. le Franc à son entrée à l’aca-
démie, qui lui a attiré tant cle brocards;
et du déchainetnent honteux de nos gens
de lettres l’un contre l’autre. M. cle Yol-
taire prend le parti des encyclopédistes ; il
vient
sion Is5 donner au journaliste. La lettre
dernière au imarquis Masfei ine nourrit de
l’ espérance d’ en voir sortir un jour de
yos mains des Prussiennes ; le champ est
vaste, diversifié, et peu battu ; un chas-
seur comme vous y doit saire une arnple
moisson : si l' on ne pouvoit dire du roi
de Prusse autant de merveilles qu'on veut
sans mentir, je vous dirois que de son vi~
vant on n’en peut parler à sa guise ; mais
il a 1’ esprit assez philosophique pour souf-
srir qu’on le blâme quelquefois pour dori-
ner plus de prix aux loüanges dont on V
accablera avec justice. Ainsi vous êtes à
vôtre aise, pour nous en dire de son vi-
vant tout ce que vous en pensez. II est
peu de princes dont on puisse en dire au-
tant; aussi chacuu se tait. Ici on n’entend
que des satires : je vous ai parlé de la co-
médie des philosophes, de la récrimination
de tous les encyclopédistes, du discours
pieux de xn. le Franc à son entrée à l’aca-
démie, qui lui a attiré tant cle brocards;
et du déchainetnent honteux de nos gens
de lettres l’un contre l’autre. M. cle Yol-
taire prend le parti des encyclopédistes ; il
vient