Inedite.
12,5
LII.
à Paris ce 24 de Mars iy65.
"Vôîre lettre m’ôte un grând chagrin, do-
cte comte; vôtre ambassadeur m’avoit di£
que vous étiez revenu de Pise à Boulogne
îrès-malade; je vois au contraire vôtre let-
tre datée des eaux, et vous me dites que
vous vous en trouvez de mieux en mieux;
je m’en Félicite avec vous; et pour répon-
dre à vôtre lettre obligeante par article,
je vous remercie de celui que vous m’ en-
voyez de nôtre Voltaire, qui vient encore
d’ épancher sa bile sur le Pompignan, et
sur Ie roi David, dont il trouve avec rai-
son le testament de mort un peu cruel.
Cela ne peut s’envoyer: je 11e vous en-
voie point non plus 1’ hisloire d’ Angleter-
re, parceque je ne sais la quelle vous m©
demandez; dans vôtre précédente lettre c’
étoit une partie de la traduction de celle
de lû. Smollet, dont je vous mandois . Je
crois qu’ on pouroit détacher les volumes
que vous me spécifiez ; et dans yôtre der-
nière
12,5
LII.
à Paris ce 24 de Mars iy65.
"Vôîre lettre m’ôte un grând chagrin, do-
cte comte; vôtre ambassadeur m’avoit di£
que vous étiez revenu de Pise à Boulogne
îrès-malade; je vois au contraire vôtre let-
tre datée des eaux, et vous me dites que
vous vous en trouvez de mieux en mieux;
je m’en Félicite avec vous; et pour répon-
dre à vôtre lettre obligeante par article,
je vous remercie de celui que vous m’ en-
voyez de nôtre Voltaire, qui vient encore
d’ épancher sa bile sur le Pompignan, et
sur Ie roi David, dont il trouve avec rai-
son le testament de mort un peu cruel.
Cela ne peut s’envoyer: je 11e vous en-
voie point non plus 1’ hisloire d’ Angleter-
re, parceque je ne sais la quelle vous m©
demandez; dans vôtre précédente lettre c’
étoit une partie de la traduction de celle
de lû. Smollet, dont je vous mandois . Je
crois qu’ on pouroit détacher les volumes
que vous me spécifiez ; et dans yôtre der-
nière