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une galanterie du chevalier, qui avoit vouhi
commencer par-là à lui faire connoître sa
palsion. Les Dames, quoique fort persuadées
qu’il n’en étoit rien , voulurent soutenir la
plaisanterie, et, applaudisiant malicieusement
au chevalier, elles dirent qu’il leur prouvoit
que la maxime étoit vraie, ,, qu’il 11e falloit
qu’être amant, pour être prodigue. “ Le che-
valier plaisanta comme elles, et leur répon-,
dit, que, si elles vouloient revenir au même
lieu dès le lendemain , il s’engageoit à prendre
de nouveau les mêmes soins pour les régaler
de la même sorte. La bey.e ajouta , ( tou-
jours avec enjouement), qu’il étoit d’un ga-
lant homme de vouloir cacher ce qu’il faisoit
d’obligeant à tout autre qu’à la personne à
qui il cherchoit à plaire ; mais que, pour sa
gloire, elle se sentoit obligée de découvrir
qu’il n’avoit refusé le matin de venir dîner
avec elles, qu’afin de donner ses ordres pour
le régal ; qu’il avoit fait préparer un grand
soupé ; que, lui en ayant fait considence en
arrivant, elle n'avoit pu souffrir toute la dé-
pense qu’il voulok faire pour elle, et qu’ayant
 
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