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fairé sbuvenir de ne pas écouter les cajôllerîes
et les sseurettes , qui sont ordinairement si
agréables aux semmes ; et que l’épouse coupoit
le bout de l’oreille gauche à son époux, pour
l’avertir de ne pas écouter ce qu’on lui pour*
roit rapporter de désagreable sur sa conduite,
afin de le jeter dans la jalousie, passion si na-
turelle à ceux de ce pays-là.
Chez les Elamites, peuples qui habitoient
entre les provinces de Perse et de Babylone
le mari piquoit le doigt du cœur de sa fem-
me jusqu’au sang , et la femme en faisoit au-
tant à son mari.
Chez les Numidiens , peuples d’Afrique,
l’époux et l’épouse crachoient à terre , et de
3a boue qui se faisoit de leurs crachats, ils
s’oignoient le front l’un à l’autre.,
Chez les Sicyoniens, peuples du Peiopo-
nese , le mari envoyoitun soulier du pied droit
à sa femme, et la femme un du pied gauche
à son mari.
Chez les Tarentins, le -futur époux et la
future épouse, ne concluoient leur mariage
qu’en prenant à manger tous deux d’une mê-
d 5
fairé sbuvenir de ne pas écouter les cajôllerîes
et les sseurettes , qui sont ordinairement si
agréables aux semmes ; et que l’épouse coupoit
le bout de l’oreille gauche à son époux, pour
l’avertir de ne pas écouter ce qu’on lui pour*
roit rapporter de désagreable sur sa conduite,
afin de le jeter dans la jalousie, passion si na-
turelle à ceux de ce pays-là.
Chez les Elamites, peuples qui habitoient
entre les provinces de Perse et de Babylone
le mari piquoit le doigt du cœur de sa fem-
me jusqu’au sang , et la femme en faisoit au-
tant à son mari.
Chez les Numidiens , peuples d’Afrique,
l’époux et l’épouse crachoient à terre , et de
3a boue qui se faisoit de leurs crachats, ils
s’oignoient le front l’un à l’autre.,
Chez les Sicyoniens, peuples du Peiopo-
nese , le mari envoyoitun soulier du pied droit
à sa femme, et la femme un du pied gauche
à son mari.
Chez les Tarentins, le -futur époux et la
future épouse, ne concluoient leur mariage
qu’en prenant à manger tous deux d’une mê-
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