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ces. L’onobserve quepersonne n’y apporte de
l’argent, mais qu’au contraire tout le monde
vientpoury enrecevoirjdes Commis sontoc-
cupes a ie compter: chacun l’empörte dans des
sacsou dans son chapeau; l’affluence est tres
nombreuse &paroir ne devoir pas finir si-tot.
Observatxons.
1 jA fortune, qui repami ses faveurs in
dissindement dans tous les etats, ne don-
ne nulle part des preuves moins equivo-
ques de sa puissance, que dans üiie lote-
rie. 7 ous ceiixquis’enricbissentparquel-
qu’autres moyens, y contribuent de leur
eote, pai leurs ioins,leur adivite, leur vig:-
lance & leurs travaux, tandisquele gain
i’un billet n’est du qu au seul bonheur.
^uoique tout Ie monde soit d’accord sür
l’empire de ce deslin qu on i.omme fort,1
haz.ard, sortune , &qu’onaspire ardem-
ment a se ie rendre favorable, chacun ce-j
pendant prend une route differente pour y j
parvenir; cequ’il ya de plaisant en ce!a,!
’ess que pluneurs de ceuxqui sont les plus
jempresses ä faire leur cour a cette divimtc
assedent toute autre vue dans les off rundes
qniis