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Amélineau, Emile
Monuments pour servir à l'histoire de l'Egypte chrétienne aux IVe et Ve siècles: textes et traduction (Band 1): Monuments pour servir à l'histoire de l'Egypte chrétienne aux IVe et Ve siècles: textes et traduction — Paris, 1888

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https://doi.org/10.11588/diglit.14320#0029
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MONUMENTS, ETC.

XIX

de Scété inscrivaient sur des livres à leur usage des références liturgiques les con-
cernant et non celles qui devaient guider les clercs de l'Église d'Alexandrie. Enfin,
si je ne me trompe, les mots eT2SL03K nco-y § mh^oiii ïieqA\.ô>.c> Ci ncon ntouj £en
^■n^peenoc ticomies. Auid.oni, signifient non pas qu'on devait en faire la lecture le
20 et le 21 de Paopi dans le Sanctuaire de la Vierge; mais qu'on devait en lire la
première partie le 20 du mois de Paopi et la seconde le lendemain, jour auquel on
célébrait une féte de la Vierge : ce qui est fort différent.1 Cet éloge n'est donc pas
une pièce capitale de l'Église d'Alexandrie, pas plus qu'il ne lui était particulier.

Quant aux renseignements précieux qu'il contient, je suis désolé d'avoir à les
considérer comme nuls et non avenus. En effet, si je considère les renseignements
que l'auteur de cet éloge nous a légués et qui nous sont parvenus d'autre part, je
vois que toutes les données fournies par le prétendu Dioscore sont tellement falsi-
fiées qu'elles ne sont plus reconnaissables. Tout d'abord le concile de Chalcédoine
n'a rien à faire avec notre morceau : on en parle beaucoup, on l'anathématise
presque à chaque ligne; mais il n'y a pas un seul mot qui puisse servir à l'histoire
des sessions de ce concile. Il est vrai qu'il en pouvait être question à la rigueur
dans la partie du manuscrit qui est perdue; mais si l'on examine ce qui précède
et ce qui suit, on sera persuadé que dans les seize pages qui manquent au manu-
scrit il ne pouvait être question que de faits miraculeux opérés par Macaire à
Constantinople, et même il est fait allusion dans la suite du récit à l'un de ces faits
en faveur d'un employé du palais, nommé Séléphius, qui avait une charge de
secrétaire dans la chancellerie impériale. D'ailleurs tous les faits rapportés dans cet
éloge et qui ne se rencontrent pas ailleurs n'ont, à mes yeux, aucune valeur historique.

Le plus important de ces faits est la réunion à Constantinople d'une conférence
présidée par l'empereur Marcien et l'impératrice Pulchérie, où les royaux époux
auraient essayé de faire souscrire la lettre du pape Léon, le fameux Tome de Léon,
avant l'ouverture du concile, ce qui aurait ainsi rendu inutile ou tout au moins
beaucoup plus facile l'assemblée elle-même de Chalcédoine. Cette réunion est
nommée par M. Revillout : Conférence doctrinale tenue devant l'empereur,2 et

1. Le cynaxare copte porte au 21 Je Paopi la mention suivante : Le même jour (21 de Paopi) :
Nous devons fêter le souvenir de la mort de Notre Dame mère de la lumière dans la fête que l'on fait
pour chaque mois : que son intercession soit toujours avec nous : Amen.

2. Revue Egypt. 3e année, n° I, p. 17.
 
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