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E. AMÉLINEAU.
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qu'ils fussent arrivés à son habitation, et voici qu'ils le trouvèrent ayant rendu
l'esprit, et dans ses mains il ne restait plus qu'une seule feuille de palmier. Et
mon père dit : «O mon maître, tu es bon et tes jugements sont droits; car tu as
exécuté un jugement plein de justice, de peur qu'une horrible souffrance (ne
tombât sur ce frère) quand il eut fini de tresser cette feuille,1 car il a été écrit :
L'homme ne se vantera plus de ses fautes sur la terre!» — Pour eux, ils prièrent
sur lui, ils enterrèrent son corps et revinrent en paix vers leur demeure.
Et l'ange du Seigneur lui adressa la parole, le consola et lui dit : «Voici que
Dieu notre créateur est très pitoyable envers son image et sa ressemblance. Va
maintenant, examine tes enfants qui sont dans ton monastère et console-les.» Il
vint vers nous et nous apprit ce qui avait eu lieu. Or un homme de la ville
d'Usim, nommé Pierre, vint à lui : il était riche et voulait obtenir la bénédiction
de mon père. Il s'avança vers lui en disant : «Bénis-moi, ô mon père saint.» —
Et mon père lui dit : «Tu n'es pas digne d'être béni, car tu as commis un grand
péché au sujet de la femme que tu as épousée; elle est la fille de ta sœur en
vérité; tu as fait et accompli le mal, tu as péché devant le Seigneur, car tu as
1. Mot-à-mot : qu'une horrible souffrance ne fût à la fin de cette feuille.
E. AMÉLINEAU.
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qu'ils fussent arrivés à son habitation, et voici qu'ils le trouvèrent ayant rendu
l'esprit, et dans ses mains il ne restait plus qu'une seule feuille de palmier. Et
mon père dit : «O mon maître, tu es bon et tes jugements sont droits; car tu as
exécuté un jugement plein de justice, de peur qu'une horrible souffrance (ne
tombât sur ce frère) quand il eut fini de tresser cette feuille,1 car il a été écrit :
L'homme ne se vantera plus de ses fautes sur la terre!» — Pour eux, ils prièrent
sur lui, ils enterrèrent son corps et revinrent en paix vers leur demeure.
Et l'ange du Seigneur lui adressa la parole, le consola et lui dit : «Voici que
Dieu notre créateur est très pitoyable envers son image et sa ressemblance. Va
maintenant, examine tes enfants qui sont dans ton monastère et console-les.» Il
vint vers nous et nous apprit ce qui avait eu lieu. Or un homme de la ville
d'Usim, nommé Pierre, vint à lui : il était riche et voulait obtenir la bénédiction
de mon père. Il s'avança vers lui en disant : «Bénis-moi, ô mon père saint.» —
Et mon père lui dit : «Tu n'es pas digne d'être béni, car tu as commis un grand
péché au sujet de la femme que tu as épousée; elle est la fille de ta sœur en
vérité; tu as fait et accompli le mal, tu as péché devant le Seigneur, car tu as
1. Mot-à-mot : qu'une horrible souffrance ne fût à la fin de cette feuille.