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E. AMÉLINEAU.
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la grande science du saint, disant : «En vérité, personne parmi les saints1 n'éga-
lera cet homme,» et ils glorifièrent Dieu de ce qu'ils avaient vu.
Il vint ensuite d'un village éloigné un homme qui avait entendu parler des
merveilles et des miracles que Dieu opérait par sa main : il s'avança pour rece-
voir sa bénédiction et le saint lui dit : «Comment puis-je te bénir lorsque tu as
commis le péché le plus difficile (à pardonner).» — Et l'homme lui dit : «Je ne
sais pas le péché que j'ai commis : je suis un chrétien dès mon enfance.» — Et
mon père lui dit: «Ne te rappelles-tu pas le jour où tu avais soupé dans ta mai-
son? Satan remplit ton cœur et te séduisit tellement que tu pris ton épée, tu
sortis, et, ayant rencontré une femme, tu lui fendis le ventre.» — Et l'homme
lui dit : «Tu es véridique dans tes paroles : mais ne me reste-t-il plus de péni-
tence (possible) après cela, ô père?» — Et mon père lui dit : «Oui, si tu souffres
le châtiment que je t'imposerai, tu te sauveras, car le Seigneur ne veut point la
mort du pécheur, mais qu'il se convertisse de son péché et de ses voies mau-
vaises et qu'il vive.» — Et l'homme dit: «Puissé-je ne pas me séparer de toi jus-
qu'au jour de ma mort!» Alors le véridique lui fit raser la tête et le fit moine :
i. C'est-à-dire les moines futurs.
E. AMÉLINEAU.
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la grande science du saint, disant : «En vérité, personne parmi les saints1 n'éga-
lera cet homme,» et ils glorifièrent Dieu de ce qu'ils avaient vu.
Il vint ensuite d'un village éloigné un homme qui avait entendu parler des
merveilles et des miracles que Dieu opérait par sa main : il s'avança pour rece-
voir sa bénédiction et le saint lui dit : «Comment puis-je te bénir lorsque tu as
commis le péché le plus difficile (à pardonner).» — Et l'homme lui dit : «Je ne
sais pas le péché que j'ai commis : je suis un chrétien dès mon enfance.» — Et
mon père lui dit: «Ne te rappelles-tu pas le jour où tu avais soupé dans ta mai-
son? Satan remplit ton cœur et te séduisit tellement que tu pris ton épée, tu
sortis, et, ayant rencontré une femme, tu lui fendis le ventre.» — Et l'homme
lui dit : «Tu es véridique dans tes paroles : mais ne me reste-t-il plus de péni-
tence (possible) après cela, ô père?» — Et mon père lui dit : «Oui, si tu souffres
le châtiment que je t'imposerai, tu te sauveras, car le Seigneur ne veut point la
mort du pécheur, mais qu'il se convertisse de son péché et de ses voies mau-
vaises et qu'il vive.» — Et l'homme dit: «Puissé-je ne pas me séparer de toi jus-
qu'au jour de ma mort!» Alors le véridique lui fit raser la tête et le fit moine :
i. C'est-à-dire les moines futurs.