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Amélineau, Emile
Monuments pour servir à l'histoire de l'Egypte chrétienne aux IVe et Ve siècles: textes et traduction (Band 1): Monuments pour servir à l'histoire de l'Egypte chrétienne aux IVe et Ve siècles: textes et traduction — Paris, 1888

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https://doi.org/10.11588/diglit.14320#0470
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364 E- AMÉLINEAU.

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et faisait tout son possible pour venir vers nous le samedi et le dimanche. (Un
jour) une femme monta avec lui dans le bateau, un vent violent souffla sur eux
et ils furent très inquiets. Et voici que la femme se mit à pousser des cris en se
frappant la poitrine à cause de la détresse qui avait fondu sur eux : l'homme la
vit et la désira. Il avait apporté avec lui une offrande, mais aussitôt que la barque
eut abordé et que les gens furent descendus sur la rive, il retourna vers sa femme
et il éteignit la douleur de son désir passionné. Alors il revint, et son serviteur
portait l'offrande; il s'assit seul dans un endroit isolé et envoya son domestique
porter l'offrande au véridique. Quant à mon père, il sut ce qui était arrivé. Le
lendemain matin, le riche s'avança tout humilié et mon père sourit en disant :
«Pourquoi ne m'as-tu pas présenté (toi-même) ton offrande hier, ô mon fils?»
— Et il répondit avec modestie, disant : «En vérité, mon père, l'esprit de Dieu
qui est en toi t"a appris ce qui m'est arrivé.» Et mon père le consola tranquille-
ment et lui dit : «Tu es heureux, ô mon fils, et le bien sera avec toi, car tu as suivi
le chemin des rois et tu as marché dans la voie droite, tu t'es abreuvé à ta propre
source1 et Dieu a accepté ton offrande.» Et mon père fit l'offrande, de sa main

1. C'est-à-dire : tu es allé à ta propre femme. L'expression est assez grossière.
 
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