Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

Amélineau, Emile
Monuments pour servir à l'histoire de l'Egypte chrétienne aux IVe et Ve siècles: textes et traduction (Band 1): Monuments pour servir à l'histoire de l'Egypte chrétienne aux IVe et Ve siècles: textes et traduction — Paris, 1888

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.14320#0483
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
MONUMENTS, ETC.

377

À_xùyi ^ wj/jc^- 01 fc—j^Jaui»! ^ (JS5*"

«jI^jJu L=>y* 06^ ^i^i ^* r^^"* Cr* ^-^l?!^

ôj^ià ÛUatlJl 01 (J-ol^ Li|^l ^s£j L U

^i^a^ ]^=r^ ^v35^^ ^ <-^}fi? l^3*-^ o***^ f^l? ^ri-^ o^3

i^Uj <Lj-XS àf&lli ^1 Ul^ A^>1-*i A<\LaC- à^\^ ^Jbj jtëy. i^sts-j

é> ^ <*S^ ô\ j^k^ 3 Jl^àJ! L^i ^>-^

hxaij iacl^oj J^"^ f-^î r^*"!? ^3 O^-^ ^r*~î? O^^ ^i^9 Asl-Lal!

lorsque mon père vit la méchanceté de leur caractère et la grande malice1 cachée
dans leurs cœurs, il leur montra qu'il était le père du monastère. Lorsqu'ils le
reconnurent, la crainte s'empara d'eux à un tel point qu'ils faillirent mourir de
honte, quelques-uns firent des efforts2 et ne purent pas remuer de l'endroit où
ils étaient; un grand nombre s'enfuirent de sa présence par honte; quelques-uns
le saluèrent et lui baisèrent la main en disant : «Bienvenue soit ta présence, ô
pasteur qui diriges tes brebis : nous avons soif de toi comme la terre a soif de
l'eau et l'attend. Pardonne - nous, ô notre père, et aie pitié de nos frères, car tu
sais que le diable nous hait; aie pitié d'eux et de nous.» Le saint eut pitié, il re-
leva ceux qui étaient tombés et consola les autres. Alors ils se réjouirent tous,
contents de sa présence, ils l'entourèrent de respect, de vénération et de bons
traitements, récitant des prières en sa présence. Quant à mon père, avec beau-
coup de sainteté et de pureté, de sa belle voix il récita le chapitre écrit dans
l'évangile3 : Ce qui tombe dans une bonne terre fructifie cent fois, ou soixante
fois, ou trente fois. Et lorsqu'il eut prêché4 avec des paroles douces et des ho-

1. Mot-à-mot : la malice parfaite. — 2. Mot-à-mot : s'agitèrent. — 3. C'est-à-dire qu'il prononça
un discours sur le texte suivant. ■— 4. On voit par ce passage que Schnoudi lisait et citait dans ses
discours les homélies de ceux qui l'avaient précédé.

48
 
Annotationen