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Amélineau, Emile
Monuments pour servir à l'histoire de l'Egypte chrétienne aux IVe et Ve siècles: textes et traduction (Band 1): Monuments pour servir à l'histoire de l'Egypte chrétienne aux IVe et Ve siècles: textes et traduction — Paris, 1888

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https://doi.org/10.11588/diglit.14320#0504
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398

E. AMÉLINEAU.

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cinquante mille drachmes pour le salaire des médecins. Quatre-vingt-quatorze
moururent et furent enterrés dans ce monastère, et cinquante-deux enfants furent
enfantés. On dépensait par semaine vingt-cinq mille drachmes pour acheter des
légumes, les assaisonner et faire cuire la viande sans compter tout ce qu'il fallait
pour faire la cuisine, cent cinquante bouteilles d'huile par jour et dix-neuf ar-
debs1 de lentilles outre ce qu'on préparait pour nous. Quatre fours cuisaient le
pain, un jour dix-huit fois, un autre dix-neuf, un autre vingt, un autre seize et
un autre dix-sept. Afin de rassasier (tout ce peuple) on ne laissa rien manger de
cela aux frères : je ne compte pas le grand nombre des bestiaux, chameaux,
vaches, chevaux, ânes, moutons, dont nous prenions soin pour l'amour de Dieu.
Nous demandâmes à Dieu de bénir le puits, afin qu'il ne tarît point, et ainsi nous
nous chargeâmes de ce soin et nous nous occupâmes d eux tous, c'est-à-dire des
prisonniers faits par les barbares Bega, sans compter les dépenses de la porte,
celles nécessitées par la réception des hôtes qui venaient nous visiter les jours
d'oblation, de ceux qui venaient nous apporter leurs offrandes : et nous leur

i. Pour comprendre ce passage, il faut savoir que les pains coptes sont plats, ronds et petits. J'ai
été témoin à Moharraq de la manière dont on s'y prend. Quand on fait cuire, tous les fours fonction-
nent pendant une journée, ou à peu près : la cuisson demandant peu de temps, on peut faire ainsi
dix-neuf ou vingt fournées en une seule fois. D'après le compte, on aurait cuit cinq fois dans chacun
des fours, et le nombre des fournées s'élèverait au nombre de trois cent soixante, c'est-à-dire cent
vingt par mois.
 
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