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Amélineau, Emile
Monuments pour servir à l'histoire de l'Egypte chrétienne aux IVe et Ve siècles: textes et traduction (Band 1): Monuments pour servir à l'histoire de l'Egypte chrétienne aux IVe et Ve siècles: textes et traduction — Paris, 1888

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https://doi.org/10.11588/diglit.14320#0543
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MONUMENTS, ETC.

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ment de Dieu,» et en ce jour leurs pensées cesseront. Heureux celui qui place
son aide sur le Dieu de Jacob et qui met sa confiance dans le Seigneur son Dieu.»

Une autre fois, pendant que mon père marchait avec le Sauveur, il trouva le
cadavre d'un homme jeté près de la montagne.1 Mon père se prosterna devant
le Seigneur et dit : «11 y a plusieurs années que je passe ici près de ce mort sans
savoir ce qu'il est.»2 Alors le Seigneur éveilla le mort comme quelqu'un qu'on
éveillerait du sommeil; il se prosterna devant le Seigneur qui lui dit : «Raconte
à mon élu Schnoudi tout ce qui t'est arrivé.» — Le mort répondit et dit : «J'étais
un verrier d'Assiout, je travaillais avec les ouvriers mes compagnons. (Un jour)
nous nous levâmes pour marcher et aller du côté du sud et nous arrivâmes au
pays d'Akhmim pour y demeurer et y travailler. Après quelque temps je tom-
bai malade,3 pendant que j'étais avec eux, et la maladie s'augmenta en moi. Ce
qui est définitif arriva,4 et ils me jetèrent sous ces débris5 et ils continuèrent leur
chemin parce que je n'avais pas un parent parmi eux.» — Et mon père lui dit :

i. C'est le même mot que plus haut, et encore ici, d'après le texte copte, il faut traduire par mon-

tagne. — 2. Mot-à-mot : sans savoir la réalité de son affaire. — 3. Mot-à-mot : mon corps fut malade. —
4. C'est-à-dire je mourus. — 5. C'est ainsi que je traduis le mot i_à-JLCo ; il s'agit ou des débris de la mon-
tagne ou des débris de toute sorte que l'on rencontre en l'emplacement des villages détruits de l'Egypte.
 
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