LA GEOGRAPHIE DE L'EGYPTE. 49
du étions arabes, les scalœ coptes-arabes, les œuvres grecques, la
G/m •onique de Jean de Nikiou en parlent à qui mieux mieux.
Les Actes des martyrs mentionnent tout d'abord ce nom. Dans
les Actes d'Apatir et d'Iraî, ces deux saints se dirigent vers la
Haute Egypte. <r Ils rencontrèrent un homme qui sortait d'Antinoë.
Le saint Apatir lui dit : ce Quel est ce bourg, mon bon frère? n —
L'homme lui dit : a C'est Pedjinilah». — Apatir lui dit : tr Arrive-
rcrons-nous à Antinoë à cette heure? n Sur sa réponse négative, ils
suivent l'homme qu'ils avaient rencontré et, le lendemain, ils se
rendent à Antinoë où ils confessent le Christ en présence du gou-
verneur w.
Dans les Actes de Lakaron^2', le nom du gouverneur et la posi-
tion de la ville sont donnés : tr II arriva dans la dix-huitième année
de Dioclétien, le roi impie, Arien étant gouverneur d'Antinoë,
qu'il monta dans sa barque, navigua vers le sud et monta au port
de Siout®.n II y avait à Antinoë un évêché; l'un des éveques de
cette ville fut présent au concile deNicée^.
Dans la Vie de Schenoudi, le nom de cette ville est cité plu-
sieurs fois, et le célèbre moine fut obligé de s'y rendre pour se
justifier des accusations que portaient contre lui les prêtres des
idoles comme les prêtres des chrétiens ^. Dans la Vie de Pakhéme,
c'est vers cette ville qu'est dirigé le jeune homme pour y apprendre
le service militaire; c'est aussi de là qu'après avoir été relâché, il
reprit le chemin du Sa 'id(°>.
Le Synaxare, de son côté, mentionne cinq fois la ville d'An-
(1) Hyvevnat, Actes des martyrs de
l'Égypte, p. g5 et 96.
(2) Hyvernat, Actes des martyrs de
131 ACUICUni .A.C b'CU -)-MX2 fTl
npoMm ntg aiokxhtixmoc noy-
PO N AN O M OC epe Api-MIOC Ol N2H-
reMcoi-i exN'nMcuoy gtamxxhi
GTOCAGï.CDpiOM a'tCp 2CDT GpHC
JkMXMONI 6-|-XNGMpCJD N-j-GCI-
cdc-yt («c)'. Cod. Vat. Copt., LXVIII,
fol. 1 r°.
Zoëga, Cat. Cod. Copt., p. 26/1.
<',) E. Amélinoau, Mon. pour servir à
l'Itist. de l'Egypte chrêt., t. I, p. 31, 268,
305.
<0> E. Amélineau, ibid., t. Il, p. 7,
343 cl G9.3, où le mot est écrit : Ij^l.
4
[Mrm M r.MII HATIOIAtlt.
du étions arabes, les scalœ coptes-arabes, les œuvres grecques, la
G/m •onique de Jean de Nikiou en parlent à qui mieux mieux.
Les Actes des martyrs mentionnent tout d'abord ce nom. Dans
les Actes d'Apatir et d'Iraî, ces deux saints se dirigent vers la
Haute Egypte. <r Ils rencontrèrent un homme qui sortait d'Antinoë.
Le saint Apatir lui dit : ce Quel est ce bourg, mon bon frère? n —
L'homme lui dit : a C'est Pedjinilah». — Apatir lui dit : tr Arrive-
rcrons-nous à Antinoë à cette heure? n Sur sa réponse négative, ils
suivent l'homme qu'ils avaient rencontré et, le lendemain, ils se
rendent à Antinoë où ils confessent le Christ en présence du gou-
verneur w.
Dans les Actes de Lakaron^2', le nom du gouverneur et la posi-
tion de la ville sont donnés : tr II arriva dans la dix-huitième année
de Dioclétien, le roi impie, Arien étant gouverneur d'Antinoë,
qu'il monta dans sa barque, navigua vers le sud et monta au port
de Siout®.n II y avait à Antinoë un évêché; l'un des éveques de
cette ville fut présent au concile deNicée^.
Dans la Vie de Schenoudi, le nom de cette ville est cité plu-
sieurs fois, et le célèbre moine fut obligé de s'y rendre pour se
justifier des accusations que portaient contre lui les prêtres des
idoles comme les prêtres des chrétiens ^. Dans la Vie de Pakhéme,
c'est vers cette ville qu'est dirigé le jeune homme pour y apprendre
le service militaire; c'est aussi de là qu'après avoir été relâché, il
reprit le chemin du Sa 'id(°>.
Le Synaxare, de son côté, mentionne cinq fois la ville d'An-
(1) Hyvevnat, Actes des martyrs de
l'Égypte, p. g5 et 96.
(2) Hyvernat, Actes des martyrs de
131 ACUICUni .A.C b'CU -)-MX2 fTl
npoMm ntg aiokxhtixmoc noy-
PO N AN O M OC epe Api-MIOC Ol N2H-
reMcoi-i exN'nMcuoy gtamxxhi
GTOCAGï.CDpiOM a'tCp 2CDT GpHC
JkMXMONI 6-|-XNGMpCJD N-j-GCI-
cdc-yt («c)'. Cod. Vat. Copt., LXVIII,
fol. 1 r°.
Zoëga, Cat. Cod. Copt., p. 26/1.
<',) E. Amélinoau, Mon. pour servir à
l'Itist. de l'Egypte chrêt., t. I, p. 31, 268,
305.
<0> E. Amélineau, ibid., t. Il, p. 7,
343 cl G9.3, où le mot est écrit : Ij^l.
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[Mrm M r.MII HATIOIAtlt.