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Amélineau, Emile
La geographie de l'Egypte à l'époque copte — Paris, 1893

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https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0098
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LA GÉOGRAPHIE DE LTÉ G YP TE. 55

dont nous avons été assez heureux pour recevoir la bénédiction,
se trouvent Macaire du désert supérieur, un autre Macaire du
désert inférieur, Isidore de Scété, Pambus des Cellules, Moyse et
Benjamin de Nitrée, Scyrion, liiie et Paul d'Apeliotes, un autre
Paul de Foci, etcW. n Comme ce passage de Rufin contient d'assez
nombreuses erreurs, il n'est pas très facile de dire si le nom est
exact ou non, d'autant plus qu'on ne le retrouve pas ailleurs.
Tout ce que Rufin a dit des moines égyptiens, comme ce qui se
trouve dans l'Histoire lausiaque, est entaché de telles erreurs que
ce serait une grosse affaire de le rectifier. Ici, si le nom est exact,
il n'a pas laissé de traces et je ne sais où le placer.

Aqêlâ.

Ce nom est mentionné par la Chronique de Jean de Nikiou. 11 y
est dit, sans autre préambule, que, sous le règne d'Anaslasc, «les
gens de Sa et ceux d'Aqèlâ étaient en désaccord. Alors les évoques
de ces deux villes se mirent en route, se rendirent auprès de l'em-
pereur Anastase et lui demandèrent de leur donner des règles con-
venables, de chasser les Chalcédoniens et d'effacer de l'Église leur
mémoire, et d'éloigner tous les évôques qui étaient unis à Léon
l'Hérétique, lequel proclamait les deux natures

D'après ce texte qui tout d'abord paraît très clair, on est porté
à penser que les deux villes de Sa et d'Aqèlâ n'étaient pas très
éloignées l'une de l'autre, puisque les habitants ne pouvaient s'en-
tendre; mais il s'agit en fait des habitants d'une môme ville qui ne
pouvaient s'entendre entre eux, et cela dans les deux villes. La
première de ces deux villes est Sais, on n'en peut douter. Par con-
séquent Aqèlâ ne devait pas être très éloignée. Mais ce nom ne
paraît ni dans l'État, ni dans le Recensement général de l'Egypte, ni
même dans la liste des évèchés. Il faut croire que ce mot est une
corruption.

(1) Rufin, Hist. ceci, l. II, ch. vu; Pair, lut., I. XXI, col. 517. — ;2; Chronique de
Jean de Nikiou, p. 500.
 
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