DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0112
LA GÉOGRAPHIE DE L'EGYPTE. 69
d'Arménie a complètement démoli les derniers restes d'une ville
importante pour se faire construire une. usine à sucre.
La ville d'Atrib est encore citée dans l'Etat de l'Egypte, mais
bien diminuée déjà de son importance : elle ne contenait plus que
8/io feddans et ne devait payer qu'une redevance de 3,ooo di-
nars'1'.
Atripé, vrpHne, àUyaî.
Ce nom est un des plus connus de la géographie égyptienne,
grâce à sa ressemblance avec le nom d'Athribis avec lequel ou l'a
confondu, et aussi grâce à un moine célèbre qui avait élevé son
monastère près de cette ville, Schenoudi®. Le nom se trouve sou-
vent cité, soit dans les œuvres coptes de dialecte memphitique ou
de dialecte sa'idique, soit dans les traductions arabes des ouvrages
primitivement écrits en langue égyptienne. La raison de cette fré-
quence vient de la célébrité de Sclienoudi qni bâtit son monastère,
près de la montagne, avec les pierres des édifices ruinés de la ville
détruite.
Le résumé memphitique de la Vie de Schenoudi ne renferme
pas le nom de la montagne ou de la ville d'Atripé; la Lie complète,
écrite primitivement en sa'idique, devait le renfermer, peut-être
souvent. Dans les fragments qui ont été conservés et que j'ai publiés
en partie, on le trouve au récit de la mort du vieux moine : les
religieux de Schenoudi entendaient les anges se crier les uns aux
autres, après la mort de leur père : rc Venez au devant de Schenoudi
à la montagne d'Atrépé, car le Seigneur l'appelle dans son lieu de
repos®. i5 Le nom est écrit ici .vrpene. Ce passage ne se retrouve
pas dans la traduction arabe; en revanche on le rencontre d'abord
dans le préambule ou titre où Schenoudi est qualifié d'archiman-
drite de la montagne d'Adribah®; ensuite dans un passage où
(,) Do. Sacy, op. cit., p. Go3. Les Moines égyptiens : Vie de Schenoudi.
(2) E. Amélineau, Monuments pour (3) E. Amélineau, ibid., p. o4i.
servir à l'histoire de l'Egypte, I, et (i) ld., ibid., p. 289.
d'Arménie a complètement démoli les derniers restes d'une ville
importante pour se faire construire une. usine à sucre.
La ville d'Atrib est encore citée dans l'Etat de l'Egypte, mais
bien diminuée déjà de son importance : elle ne contenait plus que
8/io feddans et ne devait payer qu'une redevance de 3,ooo di-
nars'1'.
Atripé, vrpHne, àUyaî.
Ce nom est un des plus connus de la géographie égyptienne,
grâce à sa ressemblance avec le nom d'Athribis avec lequel ou l'a
confondu, et aussi grâce à un moine célèbre qui avait élevé son
monastère près de cette ville, Schenoudi®. Le nom se trouve sou-
vent cité, soit dans les œuvres coptes de dialecte memphitique ou
de dialecte sa'idique, soit dans les traductions arabes des ouvrages
primitivement écrits en langue égyptienne. La raison de cette fré-
quence vient de la célébrité de Sclienoudi qni bâtit son monastère,
près de la montagne, avec les pierres des édifices ruinés de la ville
détruite.
Le résumé memphitique de la Vie de Schenoudi ne renferme
pas le nom de la montagne ou de la ville d'Atripé; la Lie complète,
écrite primitivement en sa'idique, devait le renfermer, peut-être
souvent. Dans les fragments qui ont été conservés et que j'ai publiés
en partie, on le trouve au récit de la mort du vieux moine : les
religieux de Schenoudi entendaient les anges se crier les uns aux
autres, après la mort de leur père : rc Venez au devant de Schenoudi
à la montagne d'Atrépé, car le Seigneur l'appelle dans son lieu de
repos®. i5 Le nom est écrit ici .vrpene. Ce passage ne se retrouve
pas dans la traduction arabe; en revanche on le rencontre d'abord
dans le préambule ou titre où Schenoudi est qualifié d'archiman-
drite de la montagne d'Adribah®; ensuite dans un passage où
(,) Do. Sacy, op. cit., p. Go3. Les Moines égyptiens : Vie de Schenoudi.
(2) E. Amélineau, Monuments pour (3) E. Amélineau, ibid., p. o4i.
servir à l'histoire de l'Egypte, I, et (i) ld., ibid., p. 289.