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https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0123
80 LA GÉOGRAPHIE DE L'EGYPTE.
au couvenl. Au premier rang des saints cénobites, il est fait men-
tion de Jonas, «le maître de la laure de Bakhinis qui aima la com-
munauté purefl. Le Synaxare, qui donne le nom de Jonas, ne
nomme pas son couvent.
Comme ce personnage est nommé au milieu des cénobites pa-
khômiens, il devait aussi faire partie decetordre; il avait dû, selon
le sens du mot (-o-Lj employé par le texte, être maître ou supérieur
du couvent de Bakhânis. Le mot *j5\ï employé ici pour le cou-
vent a un sens bien éloigné de son radical latin cella : il désigne
l'ensemble des constructions d'un monastère : c'est le sens qu'il a,
mais un peu dérivé, quand on parle de la <^Vi du patriarche. Ce
couvent est le même que celui qui est appelé Monkhousim ou
TMOycgoMC dans la Vie de Pakhéme, et Jonas est le nom môme
du supérieur de Tmouscbons. Je me contente donc de renvoyer à
cet article w.
(El-) Bakroug, j-jjyi.
r
Ce nom est mentionné dans le martyre d'Epimaque, des gens
d'Ei-Ferma ou Péremoun ou Péluse, par le Synaxare au treizième
jour de Bascbons. Tisserand de son état, il faisait des houppes de
soie et des couvertures de prix. Ayant appris l'arrivée du vali qui
persécutait les Chrétiens de la région, il prêcha ses amis Théodore
et Callinique, «se mit en chemin vers El-Bakroug, qui est près
de Damirah^.t» Il y trouva le vali qui l'eut bientôt envoyé au
ciel.
Ce sont là tous les détails que nous fournit le Synaxare. JjO nom
de ce village ne se trouve pas dans le Recensement général de VEgypte,
ii a du disparaître; mais l'emplacement de Damirah ou Demîrah
est bien marqué dans la province de Gliarbyeh. C'est donc aussi là
qu'il faut placer le village d'El-Bakroug.
(I) E. Amélineau, Monum. pour servir à l'hist. de l'Ègypte chrét., I, p. 466. — <s> Sy-
naxare, i3 Basclions : 'é^z o^x ^.jJI Jl çy=~3-
au couvenl. Au premier rang des saints cénobites, il est fait men-
tion de Jonas, «le maître de la laure de Bakhinis qui aima la com-
munauté purefl. Le Synaxare, qui donne le nom de Jonas, ne
nomme pas son couvent.
Comme ce personnage est nommé au milieu des cénobites pa-
khômiens, il devait aussi faire partie decetordre; il avait dû, selon
le sens du mot (-o-Lj employé par le texte, être maître ou supérieur
du couvent de Bakhânis. Le mot *j5\ï employé ici pour le cou-
vent a un sens bien éloigné de son radical latin cella : il désigne
l'ensemble des constructions d'un monastère : c'est le sens qu'il a,
mais un peu dérivé, quand on parle de la <^Vi du patriarche. Ce
couvent est le même que celui qui est appelé Monkhousim ou
TMOycgoMC dans la Vie de Pakhéme, et Jonas est le nom môme
du supérieur de Tmouscbons. Je me contente donc de renvoyer à
cet article w.
(El-) Bakroug, j-jjyi.
r
Ce nom est mentionné dans le martyre d'Epimaque, des gens
d'Ei-Ferma ou Péremoun ou Péluse, par le Synaxare au treizième
jour de Bascbons. Tisserand de son état, il faisait des houppes de
soie et des couvertures de prix. Ayant appris l'arrivée du vali qui
persécutait les Chrétiens de la région, il prêcha ses amis Théodore
et Callinique, «se mit en chemin vers El-Bakroug, qui est près
de Damirah^.t» Il y trouva le vali qui l'eut bientôt envoyé au
ciel.
Ce sont là tous les détails que nous fournit le Synaxare. JjO nom
de ce village ne se trouve pas dans le Recensement général de VEgypte,
ii a du disparaître; mais l'emplacement de Damirah ou Demîrah
est bien marqué dans la province de Gliarbyeh. C'est donc aussi là
qu'il faut placer le village d'El-Bakroug.
(I) E. Amélineau, Monum. pour servir à l'hist. de l'Ègypte chrét., I, p. 466. — <s> Sy-
naxare, i3 Basclions : 'é^z o^x ^.jJI Jl çy=~3-