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https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0128
LA GÉOGRAPHIE DE L'EGYPTE. 85
ici eu présence d'une ville tombée en décadence, comme c'est sou-
vent le cas en Egypte. Je ne m'attacherai pas à réfuter les opinions
de Kircher^ et de Géorgie : les travaux de Ghampollioh® et
de QuatremèreW ont depuis longtemps fait justice des identifi-
cations proposées par ces deux charlatans de la science. Quatrcmère
donne sur Banâ des détails qui ne se trouvent pas ailleurs. Ma-
krizy en fait la capitale d'un district particulier qui, réuni à celui
de Bousîr, comprenait quatre-vingt huit bourgs, sans compter les
villages'5). Le géographe anonyme, que j'ai déjà cité, évalue à 7 pa-
rasanges la distance entre Banà et Bousîr L'Edrisy nous ap-
prend que, de Miniet-Bedr à Banâ, située sur la rive occidentale du
fleuve, la distance est de 10 millesW. C'était une ville épiscopale
souvent nommée dans YHistoire des Patriarches, comme l'a observé
Benaudol. Aussi se trouve-t-elle dans la liste des évêchés de
l'Egypte, avec cette équation : Kytioy Kvra>==nA.NAY = Lj(*).
Nous savons ainsi que la ville appelée par les Grecs Cynopolis kalô
était Banâ, et la liste des évèchés nous apprend ce que tant de
savants ont cherché inutilement.
La ville de Banâ est nommée dans Y-Etat de l'Egypte sous le nom
d'Abousîr-Béna (°), ce qui montre que l'on ne distinguait plus entre
les deux villes. Le Recensement général de l'Egypte lui attribue
3,021 habitants avec une école'10'.
Ba^ÂBOUS, jj-jjUIj.
Ce village est mentionné au dix-neuvième jour de Baonah, par
le Synaxafe, dans le résumé des Actes du martyr «Absây Anoub,
(,) Kirclier, Œdijpius Mgyptiacus, t. [,
p. 4i.
(!) Georgi, De miraculis S. Colluthi,
p. xxxix.
P) Ghampollion, op. cil., II, p. 181-
i83.
(t) Qualremère, op. ch., I, p. io5 et
suiv.
(i> Bibl. uni., 111s. ar. 673, c. 9, t. I,
p. 58.
m Ibid., ma. ar. 58o.
(7) Edrisii Africa, p. /I08-/109.
181 Qualremère, ibid., p. io5-io6.
m DeSacy, op. cit.; p. 036.
(,0> Recensement {réitérai de l'Kgyple, II,
part. fr., p. C(j, cl part. ar., p. ir..
ici eu présence d'une ville tombée en décadence, comme c'est sou-
vent le cas en Egypte. Je ne m'attacherai pas à réfuter les opinions
de Kircher^ et de Géorgie : les travaux de Ghampollioh® et
de QuatremèreW ont depuis longtemps fait justice des identifi-
cations proposées par ces deux charlatans de la science. Quatrcmère
donne sur Banâ des détails qui ne se trouvent pas ailleurs. Ma-
krizy en fait la capitale d'un district particulier qui, réuni à celui
de Bousîr, comprenait quatre-vingt huit bourgs, sans compter les
villages'5). Le géographe anonyme, que j'ai déjà cité, évalue à 7 pa-
rasanges la distance entre Banà et Bousîr L'Edrisy nous ap-
prend que, de Miniet-Bedr à Banâ, située sur la rive occidentale du
fleuve, la distance est de 10 millesW. C'était une ville épiscopale
souvent nommée dans YHistoire des Patriarches, comme l'a observé
Benaudol. Aussi se trouve-t-elle dans la liste des évêchés de
l'Egypte, avec cette équation : Kytioy Kvra>==nA.NAY = Lj(*).
Nous savons ainsi que la ville appelée par les Grecs Cynopolis kalô
était Banâ, et la liste des évèchés nous apprend ce que tant de
savants ont cherché inutilement.
La ville de Banâ est nommée dans Y-Etat de l'Egypte sous le nom
d'Abousîr-Béna (°), ce qui montre que l'on ne distinguait plus entre
les deux villes. Le Recensement général de l'Egypte lui attribue
3,021 habitants avec une école'10'.
Ba^ÂBOUS, jj-jjUIj.
Ce village est mentionné au dix-neuvième jour de Baonah, par
le Synaxafe, dans le résumé des Actes du martyr «Absây Anoub,
(,) Kirclier, Œdijpius Mgyptiacus, t. [,
p. 4i.
(!) Georgi, De miraculis S. Colluthi,
p. xxxix.
P) Ghampollion, op. cil., II, p. 181-
i83.
(t) Qualremère, op. ch., I, p. io5 et
suiv.
(i> Bibl. uni., 111s. ar. 673, c. 9, t. I,
p. 58.
m Ibid., ma. ar. 58o.
(7) Edrisii Africa, p. /I08-/109.
181 Qualremère, ibid., p. io5-io6.
m DeSacy, op. cit.; p. 036.
(,0> Recensement {réitérai de l'Kgyple, II,
part. fr., p. C(j, cl part. ar., p. ir..