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https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0135
92 LA GEOGRAPHIE DE L'EGYPTE.
La Chronique de Jean de Nïlàou parle de cette ville dans le récit
de la conquête de l'Egypte par les Arabes W.
Quatremère'2' et GhampôHion® ont tous les. deux connu et
identifié cette ville; mais je ne saurais être aussi affirmatif que
Champollion qui admet, après Georgi, que El-Behnésâ est une
corruption de Pemdjé : il faut avouer que la corruption serait trop
voisine de la déformation, car il n'y a qu'une lettre de semblable,
n = tr'- Le nom biéroglypbique de cette ville est le même que le
nom copte : il s'écrit en effet "y3-^ TT' Parjmâdjat= neMx.e^.
Cette ville, qui, comme l'attestent les textes, était l'une des
plus florissantes de l'Egypte, le siège d'une province, possédait des
temples et un tétrapyle, n'est plus aujourd'hui qu'un vaste amas
de ruines et compte à peine 59 habitants. Elle est située dans
la province de Minieh, district de Beni-Mazar, et possède une
école'5'. L'Etat de l'Egypte ne mentionne cette ville que comme
ayant donné son nom à la province : la ville elle-même est passée
sous silence'0'. Cependant elle était encore florissante à l'arrivée
des Arabes. On trouve, dans le Recensement de l'Egypte actuelle,
plusieurs autres centres de population, nommés Bahnassy et Bali-
nassouy, qui sont de simples 'ezbehs ou des aba'dieh; ce sont :
Balmassouy-Ahmed, de la nahieh de Haouarah-el-Moqta', district
de Sanourès, dans le Fayoum, avec une population de 18 habi-
bitants; Behnassaouy-el-Hakim, de la nahieh de Senraoueb, district
de Tobhar, dans le Fayoum, avec une population de 21 habi-
tants; Bahnassy-el-Schaoly, de la nahieh d'Armarnieh, district de
Schoubra-Khît dans la province de Bébérah, avec une population
de 3 habitants, et enfin Bahnassy-Siam, de la nahieh de Hofs,
(1) Chronique de Jean de Nikiou,
p. 555.
(2! Qnalremère, op. cit., I, p. 253-
«258.
'3' Champollion, op. cit., I, p. 3o3-
3oC.
(4> Pierrcl, Vocabulairehiérogliip. 16a,
où il cite M. de Rongé.
("') Recensement général de l'Egypte, II,
partie française, p. 6i, et partie arabe,
p. I"f.
("' DeSacy, op. cit., p. G85.
La Chronique de Jean de Nïlàou parle de cette ville dans le récit
de la conquête de l'Egypte par les Arabes W.
Quatremère'2' et GhampôHion® ont tous les. deux connu et
identifié cette ville; mais je ne saurais être aussi affirmatif que
Champollion qui admet, après Georgi, que El-Behnésâ est une
corruption de Pemdjé : il faut avouer que la corruption serait trop
voisine de la déformation, car il n'y a qu'une lettre de semblable,
n = tr'- Le nom biéroglypbique de cette ville est le même que le
nom copte : il s'écrit en effet "y3-^ TT' Parjmâdjat= neMx.e^.
Cette ville, qui, comme l'attestent les textes, était l'une des
plus florissantes de l'Egypte, le siège d'une province, possédait des
temples et un tétrapyle, n'est plus aujourd'hui qu'un vaste amas
de ruines et compte à peine 59 habitants. Elle est située dans
la province de Minieh, district de Beni-Mazar, et possède une
école'5'. L'Etat de l'Egypte ne mentionne cette ville que comme
ayant donné son nom à la province : la ville elle-même est passée
sous silence'0'. Cependant elle était encore florissante à l'arrivée
des Arabes. On trouve, dans le Recensement de l'Egypte actuelle,
plusieurs autres centres de population, nommés Bahnassy et Bali-
nassouy, qui sont de simples 'ezbehs ou des aba'dieh; ce sont :
Balmassouy-Ahmed, de la nahieh de Haouarah-el-Moqta', district
de Sanourès, dans le Fayoum, avec une population de 18 habi-
bitants; Behnassaouy-el-Hakim, de la nahieh de Senraoueb, district
de Tobhar, dans le Fayoum, avec une population de 21 habi-
tants; Bahnassy-el-Schaoly, de la nahieh d'Armarnieh, district de
Schoubra-Khît dans la province de Bébérah, avec une population
de 3 habitants, et enfin Bahnassy-Siam, de la nahieh de Hofs,
(1) Chronique de Jean de Nikiou,
p. 555.
(2! Qnalremère, op. cit., I, p. 253-
«258.
'3' Champollion, op. cit., I, p. 3o3-
3oC.
(4> Pierrcl, Vocabulairehiérogliip. 16a,
où il cite M. de Rongé.
("') Recensement général de l'Egypte, II,
partie française, p. 6i, et partie arabe,
p. I"f.
("' DeSacy, op. cit., p. G85.