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Amélineau, Emile
La geographie de l'Egypte à l'époque copte — Paris, 1893

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https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0152
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la géographie de l'égypte. 109

moins renomméeWn. En outre, d'après ses propres données, si
l'on veul se rendre compte des diverses bouches du Nil, on trou-
vera qu'il en nomme trois principales : la Ganopique à l'ouest, la
Pélusierine à l'est, et la Sébennytique au milieu; puis deux autres
bouches qui dérivent de la troisième et qui portent le nom de
Saïtiqnc et de Mendésienrie. Puis il ajoute : rc la branche Bolbitine et
la Bucolique ne sont pas naturelles; ce sont des canaux creusés par
î'homme ® à. D'où l'on peut conclure que la bouche Sébennytique
passait au milieu du Delta, à Djemnouli qui lui donnait son nom,
et par conséquent qu'elle était la même que celle appelée aujour-
d'hui branche de Damiette, laquelle en copte portait le nom de
Phalmitique, c'est-à-dire de branche du milieu. D'où l'on peut
conclure encore que le Nil n'a pas tant varié dans son cours
qu'on veut bien le dire d'ordinaire. Il est donc encore plus im-
possible de croire que Bouto était située sur cette branche. En
outre, nous savons parfaitement où était la branche Bucolique,
ainsi nommée parce qu'elle traversait les pâturages appelés
Boukolia, qui forment à présent la partie orientale du lac
Borlos et qui comprennent les territoires avoisinants, à l'est de
ce lac. C'est surtout cette branche qui, dans Strabon, est ap-
pelée Sébennytique, et dans Ptolémée, Phermoutiaque; mais ce
ne peut être la branche que l'historien grec appelle Saïtique,
et elle ne baignait certainement pas la partie orientale du nome
de Sais, à moins de prétendre que ce nome s'étendait d'une
manière exagérée. Je crois qu'il y a là une nouvelle erreur
d'Hérodote, et qu'au lieu de Saïtique il a voulu écrire Tani-
tîqtie, ce qui donne la seule bouche du Nil dont il n'ait pas parlé,
et cette bouche existait dès la dix-septième dynastie^. Mais je
n'ai pas le temps de discuter ici cette question si importante

;1) Hérodote, II, 17. du Nil faillit et a dû nécessairement com-

W Id., ibid. mettre des erreurs. C'est ce que prouve

(:,) C'est la principale cause des erreurs l'inscription connue sous le nom d'Alimès

de Champollion, qui s'est tracé un cours expliquée par Al. de Rougé.
 
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