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https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0165
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LA GÉOGRAPHIE DE L'EGYPTE.
Dadas.
Ce nom se trouve dans la Chronique de Jean de Nikiou : « Aux
habitants de Daras, y est-il dit, il (l'empereur Anaslase) fit con-
struire un mur et pratiquer dans ce mur des ouvertures, sem-
blables à des ponts, pour empêcher l'eau du fleuve de se répandre
dans leurs champs W n.
Il est probable que c'est encore un nom défiguré, et l'on n'en
retrouve trace ni dans YElat, ni dans le Recensement de l'Egypte.
Defaschîr.
Ce nom est encore conservé dans la Chronique de Jean de Ni-
kiou. Il y est dit : «Ayant appris son projet, Nicétas fit rompre le
pont de la ville de Defaschîr, qui se trouvait près de l'église de
Saint-Ménas et de la ville de Maréotis'2' d. Dans un autre passage il
est parlé de gens qui se réunissaient dans une église de la ville de
Defaschîr, près du pont de Saint-Pierre l'Apôtre et qui voulaient
tuer le patriarche Cyrus, lequel avait enlevé les richesses des
églises W.
Cette ville n'a laissé aucune trace, ni dans YËtat ni dans le lie-
r
censément général de l'Egypte; mais il est assez facile de la situer près
deMaréolis, sur la rive sud du lac de ce nom, au bout de la poinle
ouest que forme le lac. Par conséquent, la ville de Defaschîr ne
devait pas être bien éloignée et devait être située de l'autre côté,
sans quoi l'on ne s'expliquerait pas bien l'utilité d'un pont. M. Zoten-
berg dit, dans une note, que Defaschîr est l'ancien TaposirisW.
Champollion dit à ce sujet : trA l'extrémité occidentale du lac Maréa
et sur le bord de la Méditerranée, exista autrefois une ville appe-
lée Taposiris ou Taphosiris(5> par les géographes grecs. Ses ruines
(,) Chronique de Jean de Nikiou, w Chr.deJeandeNikiou,p.566,noie2.
p. 191, 192. <B) Plolcmée, t. IV p. io5.— Etienne
lbid., p. 5/19. Cf. [i. 356. de Byzance, De Uvbibus et Popults, sub
lbid,, p. 566. voce Tairoaipis.
LA GÉOGRAPHIE DE L'EGYPTE.
Dadas.
Ce nom se trouve dans la Chronique de Jean de Nikiou : « Aux
habitants de Daras, y est-il dit, il (l'empereur Anaslase) fit con-
struire un mur et pratiquer dans ce mur des ouvertures, sem-
blables à des ponts, pour empêcher l'eau du fleuve de se répandre
dans leurs champs W n.
Il est probable que c'est encore un nom défiguré, et l'on n'en
retrouve trace ni dans YElat, ni dans le Recensement de l'Egypte.
Defaschîr.
Ce nom est encore conservé dans la Chronique de Jean de Ni-
kiou. Il y est dit : «Ayant appris son projet, Nicétas fit rompre le
pont de la ville de Defaschîr, qui se trouvait près de l'église de
Saint-Ménas et de la ville de Maréotis'2' d. Dans un autre passage il
est parlé de gens qui se réunissaient dans une église de la ville de
Defaschîr, près du pont de Saint-Pierre l'Apôtre et qui voulaient
tuer le patriarche Cyrus, lequel avait enlevé les richesses des
églises W.
Cette ville n'a laissé aucune trace, ni dans YËtat ni dans le lie-
r
censément général de l'Egypte; mais il est assez facile de la situer près
deMaréolis, sur la rive sud du lac de ce nom, au bout de la poinle
ouest que forme le lac. Par conséquent, la ville de Defaschîr ne
devait pas être bien éloignée et devait être située de l'autre côté,
sans quoi l'on ne s'expliquerait pas bien l'utilité d'un pont. M. Zoten-
berg dit, dans une note, que Defaschîr est l'ancien TaposirisW.
Champollion dit à ce sujet : trA l'extrémité occidentale du lac Maréa
et sur le bord de la Méditerranée, exista autrefois une ville appe-
lée Taposiris ou Taphosiris(5> par les géographes grecs. Ses ruines
(,) Chronique de Jean de Nikiou, w Chr.deJeandeNikiou,p.566,noie2.
p. 191, 192. <B) Plolcmée, t. IV p. io5.— Etienne
lbid., p. 5/19. Cf. [i. 356. de Byzance, De Uvbibus et Popults, sub
lbid,, p. 566. voce Tairoaipis.