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https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0185
143 LA GÉOGRAPHIE DE i:EGYPTE.
de citer ont regardé la forme kgntcdpi comme une faute d'ortho-
graphe; il serait assez difficile cependant de rendre compte de la
substitution du k au t, ce qui n'arrive que dans ce mot, car autant
les scribes égyptiens sont portés à échanger les lettres de même
ordre ou de même consonance, autant ils se gardent d'échanger
une dentale et une gutturale, et vice versa. C'est pourquoi l'expli-
cation que je donne ici a l'air d'être la seule bonne, quoique le
mot bois ^ prenne un o, une aspirée pour une forte; mais c'est
là précisément l'une des fautes familières à un scribe du pays
d'Egypte.
La situation et la description de Dendérah sont assez connues
pour que je me dispense d'en parler. Il me suffira de citer les ren-
seignements nouveaux qu'offre le Recensement général de F Egypte
D'après ce document, la ville de Dendérah est déchue; elle compte
actuellement parmi les nahiehs du district et de la province de
Qéneh : elle contient &,6o2 habitants, non compris 1,383 Bé-
douins, et possède une école. Elle est citée dans l'Etat de l Egypte
pour une contenance de 6,69 1 feddans et une redevance annuelle
de 8,000 dinars ("2).
Dend^rah-el-Bendarah, Sj^viJ! S^^i.
Le nom de cette cité nous a été conservé par le Synaxare. te En
ce jour, dit-il, fut martyr le .saint Paphnouti de Dendérah, ville
appelée El-BendarahJ3). i>
Malgré la nouveauté du surnom, car c'est la seule fois qu'il
se rencontre, je crois qu'il s'agit ici de la même ville que celle
qui précède : mais je ne peux savoir d'où provient le surnom.
On pourrait aussi penser que la ville nommée El-Bendarah s'ap-
pelait primitivement Dendérah : mais je ne crois pas à cette expli-
cation.
<I) T. [1, pari. IV., p. 99, eL part. ai', p. nr. — (i) De Sacy, op. cil., p. 70!!. —
('/ Synaxare, aoBarmoudah : S,.xàJI JUj ^iJI f;*^ lS^I-
de citer ont regardé la forme kgntcdpi comme une faute d'ortho-
graphe; il serait assez difficile cependant de rendre compte de la
substitution du k au t, ce qui n'arrive que dans ce mot, car autant
les scribes égyptiens sont portés à échanger les lettres de même
ordre ou de même consonance, autant ils se gardent d'échanger
une dentale et une gutturale, et vice versa. C'est pourquoi l'expli-
cation que je donne ici a l'air d'être la seule bonne, quoique le
mot bois ^ prenne un o, une aspirée pour une forte; mais c'est
là précisément l'une des fautes familières à un scribe du pays
d'Egypte.
La situation et la description de Dendérah sont assez connues
pour que je me dispense d'en parler. Il me suffira de citer les ren-
seignements nouveaux qu'offre le Recensement général de F Egypte
D'après ce document, la ville de Dendérah est déchue; elle compte
actuellement parmi les nahiehs du district et de la province de
Qéneh : elle contient &,6o2 habitants, non compris 1,383 Bé-
douins, et possède une école. Elle est citée dans l'Etat de l Egypte
pour une contenance de 6,69 1 feddans et une redevance annuelle
de 8,000 dinars ("2).
Dend^rah-el-Bendarah, Sj^viJ! S^^i.
Le nom de cette cité nous a été conservé par le Synaxare. te En
ce jour, dit-il, fut martyr le .saint Paphnouti de Dendérah, ville
appelée El-BendarahJ3). i>
Malgré la nouveauté du surnom, car c'est la seule fois qu'il
se rencontre, je crois qu'il s'agit ici de la même ville que celle
qui précède : mais je ne peux savoir d'où provient le surnom.
On pourrait aussi penser que la ville nommée El-Bendarah s'ap-
pelait primitivement Dendérah : mais je ne crois pas à cette expli-
cation.
<I) T. [1, pari. IV., p. 99, eL part. ai', p. nr. — (i) De Sacy, op. cil., p. 70!!. —
('/ Synaxare, aoBarmoudah : S,.xàJI JUj ^iJI f;*^ lS^I-