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https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0192
LA GÉOGRAPHIE DE L'ÉGYPTE. 1/i9
belles toiles el ces broderies célèbres en Egypte et qui se répan-
daient dans le monde entier. Je n'en dis pas plus long, car j'ai cité
le texte qui nous a conservé ce mot.
Ce village a disparu complètement de l'Egypte actuelle; il l'était
déjà au xivc siècle, car l'Etat de l'Egypte n'en fait pas mention.
Djiîbho Mênesine, .xespo mgngcing, Lu^^>
Le nom de ce village se trouve conservé dans le titre d'une
œuvre copte intitulée : ce Déposition des ossements des saints Martyrs
que nous fêtons, les quarante-neuf vieillards avec le Magistrien et
son saint fds. Elle eut lieu dans cette église de notre père saint, le
pneumatophore abba Macaire de Scbiit, le cinquième jour du mois
de Méscbir, sous Jean l'Hégoumène saint, originaire de Djebro-
ménésiné'1'. Ti Dans Y Histoire des Patriarches, le bourg est nommé
Scboubrâ Mensînâ®, y^i ou autrement Arouat.
Il n'a pas laissé de trace en Egypte; on n'en retrouve le nom ni
dans YElal, ni dans le Recensement général de l'Egypte. Il me semble
cependant que ce nom devait appartenir à la Basse Egypte; car la
transcription de x. par ^ est particulière à ce pays. Il y a beau-
coup de villages qui se nomment Scboubrâ en Egypte; nous les
retrouverons plus loin.
Djebuo nathîni, .xenpo maoiimi, t^û.
Le nom de ce village est conservé dans la Vie du patriarche
Isaac, comme la patrie d'un charlulaire, c'est-à-dire d'un notaire du
fisc, qui avait sans doute à se reprocher ce que les scribes de l'an-
cienne Egypte, comme ceux de la nouvelle, n'ont jamais manqué
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nnixtioc m$ GTGNGp c1)xi NCDOY x>p NX2pXq nxkkx ICUAMNHC ril2Y"
m<)>OOY niM~0 tlJjGXXOI ngm niMX- rOYH6NOC gooyxb n i p g m XGKpo
riCTpixNoc ngm neqqjiipi Gooy- mgnccing. Cvd. Cop. Vat., LVI1I,
xk. xcajeum j)gn nxixonoc GOOY- fol. i
xk MiiîTvroc]>opoc xbbx mxkxpi (s) Mss. ar. de la Bibl.nat., n° 13a.
belles toiles el ces broderies célèbres en Egypte et qui se répan-
daient dans le monde entier. Je n'en dis pas plus long, car j'ai cité
le texte qui nous a conservé ce mot.
Ce village a disparu complètement de l'Egypte actuelle; il l'était
déjà au xivc siècle, car l'Etat de l'Egypte n'en fait pas mention.
Djiîbho Mênesine, .xespo mgngcing, Lu^^>
Le nom de ce village se trouve conservé dans le titre d'une
œuvre copte intitulée : ce Déposition des ossements des saints Martyrs
que nous fêtons, les quarante-neuf vieillards avec le Magistrien et
son saint fds. Elle eut lieu dans cette église de notre père saint, le
pneumatophore abba Macaire de Scbiit, le cinquième jour du mois
de Méscbir, sous Jean l'Hégoumène saint, originaire de Djebro-
ménésiné'1'. Ti Dans Y Histoire des Patriarches, le bourg est nommé
Scboubrâ Mensînâ®, y^i ou autrement Arouat.
Il n'a pas laissé de trace en Egypte; on n'en retrouve le nom ni
dans YElal, ni dans le Recensement général de l'Egypte. Il me semble
cependant que ce nom devait appartenir à la Basse Egypte; car la
transcription de x. par ^ est particulière à ce pays. Il y a beau-
coup de villages qui se nomment Scboubrâ en Egypte; nous les
retrouverons plus loin.
Djebuo nathîni, .xenpo maoiimi, t^û.
Le nom de ce village est conservé dans la Vie du patriarche
Isaac, comme la patrie d'un charlulaire, c'est-à-dire d'un notaire du
fisc, qui avait sans doute à se reprocher ce que les scribes de l'an-
cienne Egypte, comme ceux de la nouvelle, n'ont jamais manqué
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