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https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0227
184 LA GEOGRAPHIE DE L'EGYPTE.
de Pemdjé W. n Gomme c'est un gouverneur païen qui écrit à Arien
d'Antinoë, il n'est pas étonnant qu'il appelle Panesnîou un magi-
cien. Ce mot ne se rencontre pas ailleurs.
Je crois y reconnaître le village actuel d'Abou Gergâ, qui était
dans la province de Behnésâ et que les Arabes avaient nommé
ainsi à cause de la ressemblance du nom avec celui de Saint-
Georges : il comprend une population de 2,162 habitants;, pos-
sède une école eL lait partie de la province dcMiuieh, district de
Benj-Mazar ®. Il est cité dans Y Etat de l'Egypte pour une conte--
nance de 2,218 feddans et une redevance de 7,000 dinars®. Mais,
outre ce village, je crois que le nom de ffepffH était l'ancien nom
de la ville actuelle de Girgeb, capitale autrefois d'une province dont
le siège est maintenant transféré à Sobag, depuis la confection du
Recensement. Elle possède une station fluviale, une poste, un bureau
télégraphique, une école et comprend 1/1,819 habitants M. Elle est
nommée dans l'Etal de l'Egypte Digirgâ, et S, de Sacy a eu raison
de reconnaître dans le s arabe l'article copte t. Elle avait alors une
contenance de 872 feddans et devait payer au fisc une somme de
i 5,ooo dinars <5).
Geziret Irai.
Ce nom nous a été conservé dans la Chronique de Jean de Nikiou
II y est dit d'Anastasc le successeur de'Zenon, que celui-ci cr l'avait
exilé dans l'île de Saint-Irâi, située dans le fleuve de Menouf W».
Comme c'est là tout ce que nous savons de Geziret Irai, nous
ne sommes guère avancés, sinon que nous savons qu'elle était
située dans le fleuve de Menouf. Or de quelle Menouf s'agit-il ? Il y
en a trois en Egypte. Dire que le fleuve passait à Menouf, capitale
(1) Mss. cop. do la Bibl. nal., frag.
tuéb. non reliés. gycrox2n oy|"Mo
ne xg wepcfii sm rtTOcy neMxe.
m Recensement général de l'Egypte,
t. II, part. fr., p. 16, et part, ar., p. tu.
O De Sacy, op. cit., p. 701.
m Ibid., p. 12a et, in.
ir,) De Sacy, op. cil., p. 701.
Chronique de Jean de Nikiou,
p. A88.
de Pemdjé W. n Gomme c'est un gouverneur païen qui écrit à Arien
d'Antinoë, il n'est pas étonnant qu'il appelle Panesnîou un magi-
cien. Ce mot ne se rencontre pas ailleurs.
Je crois y reconnaître le village actuel d'Abou Gergâ, qui était
dans la province de Behnésâ et que les Arabes avaient nommé
ainsi à cause de la ressemblance du nom avec celui de Saint-
Georges : il comprend une population de 2,162 habitants;, pos-
sède une école eL lait partie de la province dcMiuieh, district de
Benj-Mazar ®. Il est cité dans Y Etat de l'Egypte pour une conte--
nance de 2,218 feddans et une redevance de 7,000 dinars®. Mais,
outre ce village, je crois que le nom de ffepffH était l'ancien nom
de la ville actuelle de Girgeb, capitale autrefois d'une province dont
le siège est maintenant transféré à Sobag, depuis la confection du
Recensement. Elle possède une station fluviale, une poste, un bureau
télégraphique, une école et comprend 1/1,819 habitants M. Elle est
nommée dans l'Etal de l'Egypte Digirgâ, et S, de Sacy a eu raison
de reconnaître dans le s arabe l'article copte t. Elle avait alors une
contenance de 872 feddans et devait payer au fisc une somme de
i 5,ooo dinars <5).
Geziret Irai.
Ce nom nous a été conservé dans la Chronique de Jean de Nikiou
II y est dit d'Anastasc le successeur de'Zenon, que celui-ci cr l'avait
exilé dans l'île de Saint-Irâi, située dans le fleuve de Menouf W».
Comme c'est là tout ce que nous savons de Geziret Irai, nous
ne sommes guère avancés, sinon que nous savons qu'elle était
située dans le fleuve de Menouf. Or de quelle Menouf s'agit-il ? Il y
en a trois en Egypte. Dire que le fleuve passait à Menouf, capitale
(1) Mss. cop. do la Bibl. nal., frag.
tuéb. non reliés. gycrox2n oy|"Mo
ne xg wepcfii sm rtTOcy neMxe.
m Recensement général de l'Egypte,
t. II, part. fr., p. 16, et part, ar., p. tu.
O De Sacy, op. cit., p. 701.
m Ibid., p. 12a et, in.
ir,) De Sacy, op. cil., p. 701.
Chronique de Jean de Nikiou,
p. A88.