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https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0285
2*2 LA GEOGRAPHIE DE L'EGYPTE.
annéesW, et qu'on y fêta la consécration de l'église d'Aboii Mina :
il est même dit, à celte occasion, que la ville de Marîout fut bâtie
par la fille du roi de Constantinople, qui avait été guérie de la
lèpre (2>.
Les scalœ coptes-arabes, au nombre de quatre, contiennent ce
nom®.
La Chronique de Jean de Ntiriou® mentionne ce nom à diverses
reprises et montre que la ville était située sur les bords du lac.
D'un autre côté, les détails fournis par les documents grecs sont
de peu d'importance, quoique ces documents mentionnent assez
souvent le nom de Marœa, ou Maria. Ce nom semble d'origine
égyptienne et signifie lac : M. Brugsch a retrouvé, dans les
textes hiéroglyphiques, le nom du nome Maréotique, qui était
y^\^^ZO, la ville du lacR
Le nom de cette ville ne rentrait pas dans le plan que s'était
tracé Quatremère; Ghampollion, au contraire, le cite : mais il
a tort de dire qu'il est rendu en copte par Nid>xixx(°'. Le ma-
nuscrit qu'il cite donne, en effet, l'égalité 4>a.ixt = ^y>, ainsi
que deux autres scalœ que ne pouvait connaître Ghampollion W;
mais il s'agit là, non pas de la ville, mais du nome de Marîout,
qui comprenait le territoire des Libyens, nommés Phaîat dans la
langue copte.
Celte ville survécut à l'arrivée des Arabes et avait encore un
port florissant sous le khalifal de Moaouiab, puisqu'on en donne
les revenus à un Copte melkite'8'. J'ai parlé ailleurs de la magni-
fique église construite en l'honneur d'Abou Mînâ. Cette ville est
aujourd'hui complètement disparue : on n'en voit plus que les
(1) Synaxare, ah Barmoudah. (s) Revue égfyptologique, 1" année,
(i) Ibid., i5 Baonah. p. 37 et 38.
(3) Bill, nat., mss. coptes 0° 5o, (6) Champollion, L'É'gypte sous les
fol. iiov"; n° 53, fol. 8/1 v°; Bodl. libr., Pharaons, t. II, p. 365-267.
Mar. 17, fol. f-ox v°; Mss. de Lord p) Mss. cop. de la Bibl.nal., h°5o,
firawford, fol. 228 v". fol. 110 v°; etc.
1 P. 356, 5/n. 54a, 5/19. <»> Synaxare, i5 Babal
annéesW, et qu'on y fêta la consécration de l'église d'Aboii Mina :
il est même dit, à celte occasion, que la ville de Marîout fut bâtie
par la fille du roi de Constantinople, qui avait été guérie de la
lèpre (2>.
Les scalœ coptes-arabes, au nombre de quatre, contiennent ce
nom®.
La Chronique de Jean de Ntiriou® mentionne ce nom à diverses
reprises et montre que la ville était située sur les bords du lac.
D'un autre côté, les détails fournis par les documents grecs sont
de peu d'importance, quoique ces documents mentionnent assez
souvent le nom de Marœa, ou Maria. Ce nom semble d'origine
égyptienne et signifie lac : M. Brugsch a retrouvé, dans les
textes hiéroglyphiques, le nom du nome Maréotique, qui était
y^\^^ZO, la ville du lacR
Le nom de cette ville ne rentrait pas dans le plan que s'était
tracé Quatremère; Ghampollion, au contraire, le cite : mais il
a tort de dire qu'il est rendu en copte par Nid>xixx(°'. Le ma-
nuscrit qu'il cite donne, en effet, l'égalité 4>a.ixt = ^y>, ainsi
que deux autres scalœ que ne pouvait connaître Ghampollion W;
mais il s'agit là, non pas de la ville, mais du nome de Marîout,
qui comprenait le territoire des Libyens, nommés Phaîat dans la
langue copte.
Celte ville survécut à l'arrivée des Arabes et avait encore un
port florissant sous le khalifal de Moaouiab, puisqu'on en donne
les revenus à un Copte melkite'8'. J'ai parlé ailleurs de la magni-
fique église construite en l'honneur d'Abou Mînâ. Cette ville est
aujourd'hui complètement disparue : on n'en voit plus que les
(1) Synaxare, ah Barmoudah. (s) Revue égfyptologique, 1" année,
(i) Ibid., i5 Baonah. p. 37 et 38.
(3) Bill, nat., mss. coptes 0° 5o, (6) Champollion, L'É'gypte sous les
fol. iiov"; n° 53, fol. 8/1 v°; Bodl. libr., Pharaons, t. II, p. 365-267.
Mar. 17, fol. f-ox v°; Mss. de Lord p) Mss. cop. de la Bibl.nal., h°5o,
firawford, fol. 228 v". fol. 110 v°; etc.
1 P. 356, 5/n. 54a, 5/19. <»> Synaxare, i5 Babal