Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

Amélineau, Emile
La geographie de l'Egypte à l'époque copte — Paris, 1893

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0288
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
LA GÉOGRAPHIE DE L'ÉGYPTE. 245

trouve eu copte, sous la forme Boyx, dans un manuscrit de la
Bibliothèque nationale, il dit qu'il y faut voir sans doule un de ces
rapprochements que la proximité de la distance a faits, que c'étaient
sans doute deux endroits différents, et il propose de voir dans
Melig, le bourg de MehaHet-Malik, dont il est parlé ailleurs au
cours de cet ouvrage.

Je ne saurais être de son avis en ce qui concerne l'identité de
Medjil ou Megil, et la Métélis des Grecs : ce sont bien les deux
noms d'une seule et même ville, comme le démontre péremptoi-
rement la liste des évêchés; d'un autre côté, je suis assez de son
avis en croyant que les villes de Masîl et de Fouah étaient diffé-
rentes. En effet, rien n'est plus commun en Egypte, comme on
peut le voir dans la liste des évêchés, que deux villes réunies en-
semble plus tard pour former un seul diocèse, alors que primitive-
ment l'une seule avait, ou toutes les deux possédaient un évêque.
Ainsi il n'y a rien d'extraordinaire que ce soit le cas pour Masîl
et pour Fouah. Ces deux villes étaient très rapprochées l'une de
l'autre, et, par suite de révolutions politiques si fréquentes en
Egypte, la ville de Métélis, ayant vu décroître son importance,
aura vu aussi l'évêché dont elle était le chef-lieu rattaché à la ville
de Fouah. Ou même, sans que la ville de Métélis, ou Melig, ait
déchu, la conquête arabe a parfaitement pu faire que le nombre
des évêchés ait été réduit.

Quant à l'identité de Métélis el de Meledj, ou Meleg, ou Meladj,
ou Mélig, qui sont des orthographes différentes du même nom, elle
est indiscutable. Si Champollion ne croyait pas au changement
possible de Meledj en Masîl, cela vient qu'il n'avait pas, alors
qu'il composa son ouvrage, assez vu d'exemples du même chan-
gement. Les permutations réciproques de lettres appartenant à
différentes syllabes ne sont pas rares en égyptien : qu'il me suffise
de citer ici l'exemple si connu, et que Champollion n'ignorait pas,
de Tidjol et Tilodj. Quant au changement du .x copte en le ^ de
l'arabe, il provient d'une prononciation locale.qui sera devenue la
 
Annotationen