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https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0295
252 LA GEOGRAPHIE DE L'EGYPTE,
de Talanaou, Touah, de Pesarsirné et de Peschoti; puis elle écrit :
nANOY4>ecUAN = °Yqi pHC = Uix)i cjjJUj j^W, ce qu'il faut cor-
riger ainsi : Noy<J>e ancd = nxNoyq iphc — LJmJI cjjJL»; je laisse
de côté maintenant la ville appelée
La Chronique de Jean de Nikiou ne porte que dans un cas la
mention de Menouf la Haute ou de Menouf la Supérieure^; mais
dans trois autres passages je crois qu'il est question aussi de cette
ville W;
Quatremère n'a pas parlé de cette ville pour la raison que le
nom ne s'en trouve dans aucun document purement copte. Cham-
polliori'4', au contraire, l'a parfaitement connu et a identifié cette
ville avec la ville de Manouf, en disant que le nom de Manouf n'est
qu'une légère corruption pour celui de nxNoyq- H a raison, je
crois, sur tous les points; mais il a laissé en doute, puisqu'il n'en
parle pas, l'identité de cette ville avec celle que les Grecs appe-
laient Onouphis la Supérieure. Cette identité est prouvée par la
liste des évêchés; car, si le texte qui regarde cette ville est fautif,
le texte de Panouf Khît, qui l'est aussi, laisse cependant recon-
naître la forme dans cdncdcJ>a kvtcd. Il n'y a donc pas de doute
à avoir. Un évêque de cette ville assistait au concile d'Ephèse : il
est nommé Adelphius d'Ounouphé^ ce qui est traduit en grec par
'ÔvovÇsws®.
Cette ville existe toujours dans la province de Ménoufyeh dont
elle est le siège; elle a un bandar, une poste, une école et une popu-
lation de 10,293 habitants'7). Elle est citée dans YElat de l'Egypte
pour une contenance de 5,230 feddans et une redevance de
32,ooo dinars.
(l) Bibl. ndt., 11° 53, fol. 171 v°; Mss.
de Lord Crawford, fol. 331 v°.
(î) Chronique de Jean de Nikiou,
p. 542, 544, 549,559.
(:,) Ibid., p. 35o, 35/i, 357, 377,
hih cl 488.
<',J Op. cit., t. II. p. 1 55-107.
lr,) Bibl. nat., mss. cop., fragm. théb.,
n° 129', fol. a3.
(r,) Labbe, Sacrosancla Concilia, t. III,
col. io84.
(7) Recensement général de l'Egypte,
t. II, part, fr., p. 216, et part. ar.,
p. ru.
de Talanaou, Touah, de Pesarsirné et de Peschoti; puis elle écrit :
nANOY4>ecUAN = °Yqi pHC = Uix)i cjjJUj j^W, ce qu'il faut cor-
riger ainsi : Noy<J>e ancd = nxNoyq iphc — LJmJI cjjJL»; je laisse
de côté maintenant la ville appelée
La Chronique de Jean de Nikiou ne porte que dans un cas la
mention de Menouf la Haute ou de Menouf la Supérieure^; mais
dans trois autres passages je crois qu'il est question aussi de cette
ville W;
Quatremère n'a pas parlé de cette ville pour la raison que le
nom ne s'en trouve dans aucun document purement copte. Cham-
polliori'4', au contraire, l'a parfaitement connu et a identifié cette
ville avec la ville de Manouf, en disant que le nom de Manouf n'est
qu'une légère corruption pour celui de nxNoyq- H a raison, je
crois, sur tous les points; mais il a laissé en doute, puisqu'il n'en
parle pas, l'identité de cette ville avec celle que les Grecs appe-
laient Onouphis la Supérieure. Cette identité est prouvée par la
liste des évêchés; car, si le texte qui regarde cette ville est fautif,
le texte de Panouf Khît, qui l'est aussi, laisse cependant recon-
naître la forme dans cdncdcJ>a kvtcd. Il n'y a donc pas de doute
à avoir. Un évêque de cette ville assistait au concile d'Ephèse : il
est nommé Adelphius d'Ounouphé^ ce qui est traduit en grec par
'ÔvovÇsws®.
Cette ville existe toujours dans la province de Ménoufyeh dont
elle est le siège; elle a un bandar, une poste, une école et une popu-
lation de 10,293 habitants'7). Elle est citée dans YElat de l'Egypte
pour une contenance de 5,230 feddans et une redevance de
32,ooo dinars.
(l) Bibl. ndt., 11° 53, fol. 171 v°; Mss.
de Lord Crawford, fol. 331 v°.
(î) Chronique de Jean de Nikiou,
p. 542, 544, 549,559.
(:,) Ibid., p. 35o, 35/i, 357, 377,
hih cl 488.
<',J Op. cit., t. II. p. 1 55-107.
lr,) Bibl. nat., mss. cop., fragm. théb.,
n° 129', fol. a3.
(r,) Labbe, Sacrosancla Concilia, t. III,
col. io84.
(7) Recensement général de l'Egypte,
t. II, part, fr., p. 216, et part. ar.,
p. ru.