LA GÉOGRAPHIE DE L'EGYPTE. 297
de Pampané W.* Je considère les derniers mots qui précèdent Pain-
pané dans la publication de M. Revillout comme complètement inin-
telligibles. Le texte publié contient, en effet, Mnooy kxta tgixh
.a.6 xrop MiuMnxNe; ce qui signifierait : cernais aujourd'hui sous
les murs d'Agor de Pampané n, en supposant que la préposition N
devait précéder le mot xrop. Il y aurait alors un village d'Agor
de Pampané. Le donateur aurait changé d'habitation; ce qui peut
avoir eu lieu à la rigueur.
Ptolémée place une ville qu'il appelle Pampahis au sud de Den-
dérah® : c'est certainement de cette ville qu'il est ici question.
Comme l'a fait observer Champollion, le nom de Pampané est bien
égyptien^; mais il s'écrivait nxMiiXNe, et non Pampan. La coïn-
cidence d'un lieu appelé par les Arabes Bamban, près d'Ombos,
est une simple coïncidence, et il ne saurait s'agir ici de ce village.
La ville avait disparu dès le xivc siècle.
Pamaho, nxMxao, l^c.
Le nom de cette montagne et du village adjacent est connu par
la Vie du patriarche Isaac qui, s'étant enfui à Schiit malgré ses pa-
rents, comme ceux-ci le faisaient rechercher, fut envoyé par son
père spirituel vers la montagne de Pamaho''), sans autre indication.
Quatremère n'a pas connu ce nom, et Champollion le cite, sans
chercher à l'identifier (5). On serait tenté au premier abord de croire
à une faute pour nxiixao, qui est le nom copte de Benhâ; mais
ce village est situé trop loin des montagnes pour avoir pu donner
son nom à l'une d'elles. 11 faut donc chercher une autre place. Le
Recensement général de l'Egypte nous fournit un bourg nommé
Bamhà ou Bimhâ, dont le nom est la transcription exacte de
(1> Revillout, Actes et Contrats des E. Amélincau, Vie du patriarche
musées égyptiens de Boulaq cl du Louvre, Isaac, p. i5.
p. gS. (,) Champollion,op. cit., t. II, p. 3i6.
(3) Ptolémée, lib. îv. Il dit que la véritable leçon est viamazo ;
Champollion, op. cit., 1.1, p. y.20- mais Zocga n publié nxMxzo cl ma
9,aG. propre copie contient aussi ce mot.
de Pampané W.* Je considère les derniers mots qui précèdent Pain-
pané dans la publication de M. Revillout comme complètement inin-
telligibles. Le texte publié contient, en effet, Mnooy kxta tgixh
.a.6 xrop MiuMnxNe; ce qui signifierait : cernais aujourd'hui sous
les murs d'Agor de Pampané n, en supposant que la préposition N
devait précéder le mot xrop. Il y aurait alors un village d'Agor
de Pampané. Le donateur aurait changé d'habitation; ce qui peut
avoir eu lieu à la rigueur.
Ptolémée place une ville qu'il appelle Pampahis au sud de Den-
dérah® : c'est certainement de cette ville qu'il est ici question.
Comme l'a fait observer Champollion, le nom de Pampané est bien
égyptien^; mais il s'écrivait nxMiiXNe, et non Pampan. La coïn-
cidence d'un lieu appelé par les Arabes Bamban, près d'Ombos,
est une simple coïncidence, et il ne saurait s'agir ici de ce village.
La ville avait disparu dès le xivc siècle.
Pamaho, nxMxao, l^c.
Le nom de cette montagne et du village adjacent est connu par
la Vie du patriarche Isaac qui, s'étant enfui à Schiit malgré ses pa-
rents, comme ceux-ci le faisaient rechercher, fut envoyé par son
père spirituel vers la montagne de Pamaho''), sans autre indication.
Quatremère n'a pas connu ce nom, et Champollion le cite, sans
chercher à l'identifier (5). On serait tenté au premier abord de croire
à une faute pour nxiixao, qui est le nom copte de Benhâ; mais
ce village est situé trop loin des montagnes pour avoir pu donner
son nom à l'une d'elles. 11 faut donc chercher une autre place. Le
Recensement général de l'Egypte nous fournit un bourg nommé
Bamhà ou Bimhâ, dont le nom est la transcription exacte de
(1> Revillout, Actes et Contrats des E. Amélincau, Vie du patriarche
musées égyptiens de Boulaq cl du Louvre, Isaac, p. i5.
p. gS. (,) Champollion,op. cit., t. II, p. 3i6.
(3) Ptolémée, lib. îv. Il dit que la véritable leçon est viamazo ;
Champollion, op. cit., 1.1, p. y.20- mais Zocga n publié nxMxzo cl ma
9,aG. propre copie contient aussi ce mot.