31/i LA GÉOGRAPHIE DE L'EGYPTE.
pour personne que cette ferme de la Terre nouvelle ait disparu.
Pelhip, nc\2in, <^kqX>.
Le nom de cette ville a été conservé par les fragments de la Vie
de l'abbé Samuel de Qalamoun. Il y est dit : rt Quant à la patrie
de ce saint apa Samuel, il était d'un pays du nord appartenant au
voisinage de la ville de Pelhip, d'un village nommé TkullôW.n Le
Synaxare, qui nous a donné l'abrégé de celte Vie, ne nomme pas
cette ville. Champollion® a mentionné le nom sans l'identifier;
Quatremère, homme d'une lecture immense, a reconnu au con-
traire ce nom dans une ville que cite l'historien Makrizy sous le nom
de Belhîb (*). Makrizy dit en effet dans son histoire des Coptes : ce Sous
le gouvernement de Mousa ben 'Aly, les Coptes se révoltèrent,
l'an 15G, à Belhîb : on envoya contre eux une armée qui lut mise
en déroute W. d
C'est bien en effet la ville mentionnée dans le passage copte, et
Quatremère, avec la sûreté ordinaire de son coup d'œil, l'a parfai-
tement reconnue. Quant à sa position, il est dit expressément qu'elle
était située au nord de l'Egypte; le Synaxare ajoute que Samuel
était du diocèse de Masîl, actuellement Pouah'3). Le géographe
arabe Ibn-Haukal, cité par Quatremère, dit que celte ville élait
située sur les bords du Nil, au nord de Scndioun, à l'endroit où
se faisait la jonction de la branche principale à une branche latérale
qui s'en détachait du côté de l'occident, non loin de la ville de
Schabour. 11 donne comme distance de Scndioun à Belhîb une
mesure de G saks^. La division dont parle Ibn-Haukal devait se
faire autrefois au village de Dirouet; mais, d'après ce texte, le Nil
aurait changé son cours et la division se serait faite plus bas.
(,) Zoëga, Cal. Cod. Copl., p. 545 et '*> Quatremère, Recherches critiques
5/iG. cl hislor. sur la langue et la littérature de
(2> Champollion, op. cit., t. II, p. 313- l'Egypte,p. 198.
31/1. m Synaicarc, 8 Kihak.
Quatremère, Obsero, sur quelques <r,) Quatremère, Observations, etc.,
points, elc., p. 5-^7. p. /iG.
pour personne que cette ferme de la Terre nouvelle ait disparu.
Pelhip, nc\2in, <^kqX>.
Le nom de cette ville a été conservé par les fragments de la Vie
de l'abbé Samuel de Qalamoun. Il y est dit : rt Quant à la patrie
de ce saint apa Samuel, il était d'un pays du nord appartenant au
voisinage de la ville de Pelhip, d'un village nommé TkullôW.n Le
Synaxare, qui nous a donné l'abrégé de celte Vie, ne nomme pas
cette ville. Champollion® a mentionné le nom sans l'identifier;
Quatremère, homme d'une lecture immense, a reconnu au con-
traire ce nom dans une ville que cite l'historien Makrizy sous le nom
de Belhîb (*). Makrizy dit en effet dans son histoire des Coptes : ce Sous
le gouvernement de Mousa ben 'Aly, les Coptes se révoltèrent,
l'an 15G, à Belhîb : on envoya contre eux une armée qui lut mise
en déroute W. d
C'est bien en effet la ville mentionnée dans le passage copte, et
Quatremère, avec la sûreté ordinaire de son coup d'œil, l'a parfai-
tement reconnue. Quant à sa position, il est dit expressément qu'elle
était située au nord de l'Egypte; le Synaxare ajoute que Samuel
était du diocèse de Masîl, actuellement Pouah'3). Le géographe
arabe Ibn-Haukal, cité par Quatremère, dit que celte ville élait
située sur les bords du Nil, au nord de Scndioun, à l'endroit où
se faisait la jonction de la branche principale à une branche latérale
qui s'en détachait du côté de l'occident, non loin de la ville de
Schabour. 11 donne comme distance de Scndioun à Belhîb une
mesure de G saks^. La division dont parle Ibn-Haukal devait se
faire autrefois au village de Dirouet; mais, d'après ce texte, le Nil
aurait changé son cours et la division se serait faite plus bas.
(,) Zoëga, Cal. Cod. Copl., p. 545 et '*> Quatremère, Recherches critiques
5/iG. cl hislor. sur la langue et la littérature de
(2> Champollion, op. cit., t. II, p. 313- l'Egypte,p. 198.
31/1. m Synaicarc, 8 Kihak.
Quatremère, Obsero, sur quelques <r,) Quatremère, Observations, etc.,
points, elc., p. 5-^7. p. /iG.